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Tout commence dans l’obscurité. Juste assez de lumière pour nous permettre de voir des corps comme des taches noires envahir l’espace blanc du sol. Tel un ballet de cellules en division, en mutation peut-être. La scène est transformée en une sorte de champ magnétique qui contrôle tout ce qui la frôle.

Bigico est spécialisé dans la diffusion de la gigue contemporaine. Pour rappel, la gigue est cette danse traditionnelle rapide principalement exécutée avec les pieds et d’origine irlandaise. Elle est arrivée au Québec avec l’immigration, un peu comme le tap-dancing aux États-Unis. Aujourd’hui, il existe une gigue « contemporaine » dont Bigico, à l’initiative de Lük Fleury son directeur, se fait le représentant en participant à sa reconnaissance, son développement et son excellence.

Américain d’origine, le danseur de ballet Vincent Warren est arrivé à Montréal en pleine Révolution tranquille. La documentariste Marie Brodeur relate sa biographie dans le documentaire Un Homme de Danse (2016) présenté au Festival international des Films sur l’Art de Montréal (FIFA).

CAKE, c’est l’idée d’une chorégraphe réfléchie s’intéressant au grand bien commun, au paradigme contemporain et à l’importance d’y intervenir afin d’en révéler son absurdité. Présenté du 8 au 12 mars au théâtre La Chapelle, la pièce d’Audrey Rochette est une satire de ce qui fait le succès artistique d’aujourd’hui: ce qui le compose, ses étapes, sa recette… telle la confection d’un gâteau! C’est la décomposition du gâteau à succès.

J’avais tellement aimé la création Kiss and Cry, que je craignais, en entrant dans la salle de l’Usine C, d’avoir trop d’attentes envers le nouveau spectacle Cold Blood. Mais non, dès les premières minutes la création des trois collaborateurs Michèle Anne de Mey (chorégraphe), Jaco Van Dormael (cinéaste), et Thomas Gunzig (auteur), vous transporte dans un univers à la fois magique, et poétique.

Les chorégraphes Catherine Lafleur et Liliane Moussa ont opté pour une approche populaire de la danse contemporaine. Le programme double Fuck it ! et Finale au sol présenté du 6 au 8 janvier dans le cadre du festival Bouge d’ici, organisé au Théâtre MainLine, revisite la rébellion des années 1990 et le sport dans toute sa splendeur.

C’est le Ballet national du Canada, de retour à Montréal pour trois soirs, qui a ouvert la 18e saison de Danse Danse jeudi dernier. Au programme, trois prestigieuses oeuvres issues de l’univers du ballet contemporain ont été présentées sur la scène du théâtre Maisonneuve de la Place des arts, montrant à quel point le Ballet national du Canada possède un répertoire diversifié.