Difficile de croire que l’on pourrait qualifier une même chose à la fois de nonchalante et d’extrême. C’est pourtant ce que nous propose le dramaturge Étienne Lepage avec La logique du pire, sa toute dernière création qu’il a montée avec l’aide du chorégraphe Frédérik Gravel. Présentée sous forme de capsules, la pièce met en scène cinq personnages qui nous narrent une série de fragments de vie. D’un humour noir, ou devrais-je plutôt dire gris, leurs récits font souvent rire, mais surtout réfléchir.
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Si vous avez raté l’étonnante dernière création de Clara Furey au théâtre de la Chapelle l’automne dernier il est encore temps de vous rattraper ce soir au Monument National dans le cadre du OFFTA.
Tout commence dans l’obscurité. Juste assez de lumière pour nous permettre de voir des corps comme des taches noires envahir l’espace blanc du sol. Tel un ballet de cellules en division, en mutation peut-être. La scène est transformée en une sorte de champ magnétique qui contrôle tout ce qui la frôle.
La pièce de Jean-Philippe Baril Guérard, présentée dans le cadre du OFFTA, interroge la possibilité que les machines nous remplacent.
Pour sa nouvelle création, la chorégraphe Ann Van den Broek a choisi un parti-pris radical: plonger la scène et ses danseurs dans un noir quasi complet, les éclairant seulement d’une lampe de poche.
Les 6 et 7 mai dernier, on assistait à la première collaboration entre l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM) et Danse danse, avec l’oeuvre Anatomie d’un souffle, présentée dans la grandiose Maison symphonique.
Bigico est spécialisé dans la diffusion de la gigue contemporaine. Pour rappel, la gigue est cette danse traditionnelle rapide principalement exécutée avec les pieds et d’origine irlandaise. Elle est arrivée au Québec avec l’immigration, un peu comme le tap-dancing aux États-Unis. Aujourd’hui, il existe une gigue « contemporaine » dont Bigico, à l’initiative de Lük Fleury son directeur, se fait le représentant en participant à sa reconnaissance, son développement et son excellence.
Américain d’origine, le danseur de ballet Vincent Warren est arrivé à Montréal en pleine Révolution tranquille. La documentariste Marie Brodeur relate sa biographie dans le documentaire Un Homme de Danse (2016) présenté au Festival international des Films sur l’Art de Montréal (FIFA).
CAKE, c’est l’idée d’une chorégraphe réfléchie s’intéressant au grand bien commun, au paradigme contemporain et à l’importance d’y intervenir afin d’en révéler son absurdité. Présenté du 8 au 12 mars au théâtre La Chapelle, la pièce d’Audrey Rochette est une satire de ce qui fait le succès artistique d’aujourd’hui: ce qui le compose, ses étapes, sa recette… telle la confection d’un gâteau! C’est la décomposition du gâteau à succès.
J’avais tellement aimé la création Kiss and Cry, que je craignais, en entrant dans la salle de l’Usine C, d’avoir trop d’attentes envers le nouveau spectacle Cold Blood. Mais non, dès les premières minutes la création des trois collaborateurs Michèle Anne de Mey (chorégraphe), Jaco Van Dormael (cinéaste), et Thomas Gunzig (auteur), vous transporte dans un univers à la fois magique, et poétique.