Cette épopée racontée par le biais de la réalité virtuelle nous permet d’expérimenter ce que nous n’avons jamais pu voir de nos propres yeux. Telle une fascinante plongée sensorielle au cœur de l’évolution, cette aventure immersive redonne vie à ce qui n’est plus… et invite à une réflexion profonde sur notre lien avec l’environnement.
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Originale, bigarrée, étonnante, l’exposition Joyce Wieland: À coeur battant est la preuve, encore une fois, que l’art peut se décliner sous toutes sortes de formes. Et que, oui, une courtepointe ou un collage de morceaux de plastique peuvent être tout autant de « beaux » arts.
Proposition en apparence simple, mais dont la complexité se dévoile à mesure que l’on prend le temps de vivre l’oeuvre en question, portés par un désir de s’imprégner de tant de beauté musicale et visuelle, certes, mais peut-être aussi par une envie d’abandonner temporairement le monde extérieur, Ravel Ravel Interval a un petit quelque chose de transcendant. Idéal, donc, pour se laisser emporter.
Amusante et sympathique, mais sans plus, l’exposition Rêves codés semble ne pas être en mesure de fournir ce petit plus qui émerveillerait, qui surprendrait, ou encore qui réussirait à troubler. On a plutôt droit à l’équivalent numérique d’un automate capable de jouer aux échecs, en sachant très bien qu’une personne tout à fait humaine se cache à l’intérieur.
Deux par deux rassemblés est un excellent exemple d’une sorte de « démocratisation » de l’art, d’une façon de sortir les visiteurs d’une certaine zone de confort. On ne saurait trop recommander d’aller y faire un tour, d’autant plus que certaines oeuvres feront l’objet d’une rotation d’ici le 5 octobre, date de fin de l’exposition. Une autre raison, assurément, de ne pas craindre la récidive.
Après avoir auto-édité un ouvrage avec ses œuvres, James Dean Trépanier rêve de créer une exposition numérique dans la métropole, où les différents clichés de chaque station pourraient être répartis selon les lignes de métro existantes.
Ultimement, Montréal vise le consensus, et c’est très bien comme cela. Et puisque l’exposition est permanente, il y a fort à parier qu’elle pourrait être bonifiée au fil du temps, si nécessaire. Dans l’état actuel des choses, on se prend à découvrir ou redécouvrir un aspect ou un autre de cette agglomération qui a commencé à quelques mètres du fleuve Saint-Laurent, un endroit aujourd’hui situé dans les sous-sols d’un autre musée, Pointe-à-Callière.
On ressortira de Vice, vertu, désir, folie en se disant qu’on vient certainement de naviguer à travers un univers artistique exceptionnel, un aperçu de l’opulence et du faste de la société européenne, au cours de trois siècles de profondes transformations de l’Occident. Une exposition à voir. Impérativement.
Ancrée le passé, la chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours est aussi résolument tournée vers l’avenir, comme le démontrent l’audace et la diversité présentes dans cette nouvelle exposition. À voir.
Farah Alibay a aussi profité de l’organisation de cette exposition pour mettre de l’avant la contribution de six femmes à l’avancement de la science, en lien plus ou moins direct avec l’exploration spatiale. Des femmes dont l’apport a souvent été oublié, volontairement ou non, ou relégué aux oubliettes de l’histoire.