La crise des médias est aussi une crise de précarité. Cela, Simon Van Vliet le sait très bien. Le président de l’Association des journalistes indépendants du Québec et le collaborateur au média hyperlocal Pamplemousse travaille à améliorer les conditions de travail des journalistes indépendants – et, par le fait même, de tous les travailleurs autonomes.
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Derrière les médias, il y a souvent des agences de presse, capables de fournir du contenu aux journaux, télés, radios et sites web qui en ont besoin. Et derrière l’agence de presse La Presse canadienne, il y a entre autres Mick Côté, chef des nouvelles numériques, qui veille à faciliter la modernisation de cette institution journalistique.
Plongé depuis 20 ans dans le monde toujours changeant de la technologie, Pascal Forget en a vu des vertes et des pas mûres, des succès commerciaux assurés et des gadgets inutiles qui termineront leurs jours dans la poubelle.
Confrontés à l’assaut constant de l’information instantanée, il fait bon de prendre du recul, afin de mieux saisir l’essence même de l’époque actuelle. Voilà ce que fait Annabelle Moreau, à la barre du magazine littéraire Lettres québécoises.
Le journalisme est un métier qui est rarement confiné au 9 à 5. Pour la plupart des travailleurs de l’information – et encore plus pour les journalistes indépendants, le journalisme passe en premier, et la vie personnelle en second, y compris les soirs et les fins de semaine. Pour Julie Champagne, confrontée à cette réalité, il a été nécessaire de s’adapter, et ce deux fois plutôt qu’une.
Peut-on réellement être entièrement détaché de son sujet? La sacro-sainte objectivité journalistique, vantée comme la valeur fondamentale pour tout bon reporter, en prend régulièrement pour son rhume lorsque l’on est confronté(e) aux conditions difficiles du travail de terrain. Josiane Desjardins a vécu ce déchirement à l’occasion d’un mandat de plusieurs mois en Haïti.
Au coeur de nombreuses transformations depuis quelques années, le journal La Presse cherche à innover dans un contexte de renouvellement médiatique constant. Et parmi les acteurs de ces changements, on trouve l’éditorialiste en chef François Cardinal, qui s’interroge sur les méthodes à adopter pour assurer l’avenir du quotidien et des autres grands noms du journalisme au pays.
Si le web et les médias plus « modernes », comme la télévision, accaparent l’attention et bien souvent les moyens, la vénérable radio n’a pas dit son dernier mot. Et ici, comme de l’autre côté de l’Atlantique, de jeunes passionnés s’affairent à constamment réinventer le journalisme parlé.
Le journalisme se décline sous plusieurs formes, et n’est pas nécessairement cantonné à l’actualité. À l’image de la société qu’il dépeint, le journalisme s’intéresse aussi à la culture, y compris au septième art, celui qui nous colle devant des écrans, petits ou grands.
On oublie trop souvent que l’information n’est pas limitée aux grandes villes. Au Québec, on retrouve l’expression « Montréalisation de l’information », soit le fait de centraliser le traitement de l’actualité autour de la métropole. Et pourtant, il s’en passe des choses, au-delà des ponts! Le journalisme peut même y prendre une couleur différente, à la fois plus simple et plus complexe.