Les gens, les lieux, les choses est un spectacle au sujet poignant, très soigné du point de vue esthétique, de la mise en scène et des performances d’acteurs, et qui ne laissera personne indifférent.
Auteur/autrice : Sophie Jama
Ainsi, le spectacle Moi, Jeanne s’inscrit bien dans les préoccupations du moment concernant les questions de genre. C’est une œuvre joyeuse et au rythme intense, souvent très drôle, animée, avec des chorégraphies effrénées, et quelques personnages très intéressants.
La version théâtrale de l’oeuvre d’Anaïs Barbeau-Lavalette permet d’éclairer tout un pan de l’histoire du Québec et des États-Unis dans les domaines de l’art, de la ségrégation raciale, des rapports hommes-femmes, de la place du catholicisme, mais aussi de la soif de liberté radicale.
Tout y passe: mauvaise foi, égoïsme, ingratitude, nombrilisme, mensonge, intolérance… rien de si grave, des situations assez quotidiennes, mais qui montrent le manque de hauteur de l’humanité.
Les danseurs sont généreux avec des solos à couper le souffle, des danses collectives tout aussi périlleuses et des moments plus ludiques d’improvisation menés par le maître de cérémonie, qui sait faire participer la salle en la faisant même danser, elle aussi.
Faire le bien s’attaque à la culture de la bienveillance à tout prix, de l’empathie excessive, du consentement constant. À force de vouloir bien dire et bien faire, soit on ne fait rien, soit on fait terriblement mal.
Le Bibliothécaire est un très beau moment de cirque à s’offrir et à offrir aux enfants. Plusieurs arts circassiens sont magnifiquement réalisés par un seul artiste talentueux, et cela dans un univers où les livres sont mis en vedette comme objets extraordinaires d’évasion, ce qu’ils sont assurément.
Sunset Circus est un spectacle joyeux et rafraichissant, qui, l’air de rien, donne beaucoup à admirer en matière de talent des artistes. On nous fait aussi rire, sans oublier de déclencher une réflexion sur ce qu’était le cirque, autrefois, et ce qu’il est devenu.
L’hommage rendu mardi était un véritable plaisir musical, grâce à l’orchestre dirigé par Jacques Lacombe et à quatre solistes qui, en l’absence des décors traditionnels du théâtre, accompagnaient quand même leurs chants des attitudes liées à leurs personnages.
Dans ce One-Woman-Show, Dji Haché montre son talent de comédienne et d’humoriste. Son texte est drôle, intelligent. Il frôle parfois l’humour noir, mais avec une innocence rafraichissante.