L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrété, le 14 août, une « urgence de santé publique de portée internationale »: il s’agit du plus haut niveau d’alerte pour une épidémie. Cette mesure de l’OMS permet de débloquer des fonds plus rapidement pour faciliter une coordination internationale.
Auteur/autrice : Agence Science-Presse
Ce n’est pas un constat si nouveau pour les hôpitaux en général. C’est depuis les années 2000 que, dans plusieurs pays, on utilise des clowns comme thérapie, en particulier auprès des enfants. Le film Patch Adams avait contribué à populariser l’idée.
Parmi les 2000 vidéos produites depuis près d’un an: plusieurs qui adoptent le point de vue russe dans la guerre en Ukraine, plusieurs favorables à Donald Trump. Et des thèmes récurrents: le racisme envers les Blancs, l’immigration illégale aux États-Unis.
Dès février 2017, le magazine Quartz écrivait à quel point le « galop de Gish » avantageait le nouveau locataire de la Maison-Blanche: « les débats télévisés, les discussions à la radio et les émissions de donneurs d’opinions, sont l’habitat naturel du galop de Gish. Parce que les parleurs charismatiques peuvent rendre les faussetés divertissantes, tandis que les réfutations prudentes sont les choses les plus ennuyantes qui soient. »
Il reste néanmoins difficile de prouver le lien de cause à effet, comme le fait remarquer l’expert néerlandais en épidémiologie de l’environnement Roel Vermeulen: le déclin des chauves-souris ayant entraîné une baisse des revenus des agriculteurs, ce dernier facteur pourrait aussi être pointé du doigt pour une hausse de la mortalité infantile.
Il faudra beaucoup d’autres études pour en convaincre les experts du domaine. Mais on a rarement eu sous la main un médicament qui permettait des suivis à grande échelle sur une population aussi diversifiée, en aussi peu de temps.
Il faut rappeler que malgré leur mauvaise réputation dès qu’il est question de protection de la nature, les villes abritent une certaine biodiversité : les auteurs de cette étude rappellent que des collègues allemands avaient préalablement identifié à Berlin 213 espèces de plantes menacées de disparition.
Quelles que soient les intentions des États-Unis et de la Chine, il est certain que les récents développements technologiques, entre l’intelligence artificielle pour la navigation et la qualité des images prises depuis là-haut (y compris depuis l’orbite), rendent ces ballons plus attrayants.
Si plusieurs ont été surpris de voir surgir cette année, sur les réseaux sociaux, une association d’idées entre chemtrails et feux de forêt, cette association d’idées remonte en fait à près d’une décennie. Une confusion s’est installée entre la théorie de la géoingénierie et la réalité de la géoingénierie. Une autre confusion semble s’installer entre les mots géoingénierie et chemtrails.
Loin du cadre formel universitaire, il a fallu apprendre à communiquer des idées pour un public non académique. « Ce n’est pas plus facile que d’écrire un gros article scientifique ». Il y a la volonté de rendre ça digeste sans trop simplifier et en le mettant en images.