Dans le prolongement de sa série d’enregistrements ayant pour préfixe Flûte passion, Nadia Labrie lance ces jours-ci Flûte passion : Mozart. Pour cet album Analekta, Labrie est entourée d’Antoine Bareil, violon; Isaac Chalk, alto et Benoît Loiselle, violoncelle. Au programme, quatre quatuors pour flûte, violon, alto et violoncelle ainsi qu’un andante.
Auteur/autrice : Martin Prévost
Présenté et enregistré à la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des arts, en 2019, l’opéra Carmen, de Bizet, produit par l’Opéra de Montréal, est désormais disponible en webdiffusion.
Deuxième ouvrage d’une trilogie traitant du monde interlope japonais, L’œil du chien enragé est annoncé comme un roman policier, mais nul suspense ne l’habite. Même l’intrigue n’y est visible qu’après la lecture de plus d’une centaine de pages. Il n’y a donc rien dans ce titre de Yûko Yuzuki, publié à l’Atelier akatombo, pour nous faire haleter.
Le plus récent concert d’Arion Orchestre baroque s’intitule Haendel à Montréal ! Cette captation, réalisée à la Salle Bourgie du Musée des Beaux-Arts de Montréal, le 5 mars dernier, est présentée comme le parcours que le grand maître aurait pu effectuer s’il avait été reçu à Ville-Marie, dans la première moitié du 18e siècle. Précédée d’une courte introduction offerte par une membre du conseil d’administration d’Arion, cette prestation est émaillée de gravures qui représentent le Montréal de l’époque.
Encore inconnu de nous jusqu’à présent, Yves Hughes, avec son plus récent opus, nous a apporté un pâle rayon de soleil en cet hiver littéraire. Il n’y a pas de quoi faire fondre nos cœurs avec Pâle copycat, mais certainement de quoi égayer un gentil dimanche après-midi.
Rien dans le ciel est le quatrième ouvrage de Michael Delisle qui est publié chez Boréal. Il s’agit d’un recueil de huit nouvelles de huit à 25 pages. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ces fiers petits bricolages littéraires sont bien différents les uns des autres et c’est certes là que réside un des principaux défis que doivent relever les auteurs de nouvelles.
Habituellement, le blocage créatif, la panique papelarde et la paralysie romancière, sont plutôt l’apanage de l’auteure qui a connu un premier succès, de l’écrivain qui a vendu plus d’exemplaires que prévu. Face à la réussite inattendue et à la pression de l’éditeur, voilà que surgit l’angoisse de la page blanche. Enfin, c’est ce qu’on se plaît à montrer dans les films.
Pas moins de 30 ans se sont écoulés entre la parution de Life in a medieval Village, paru en collaboration avec Harpers Collins, et sa traduction française, publiée cette année aux Éditions Les Belles Lettres, sous le titre La vie dans un village médiéval. L’œuvre de Frances et Joseph Gies fait partie d’une série d’ouvrages historiques et est citée par George R. R. Martin comme source bibliographique pour sa saga A game of Thrones (Le trône de fer).
Comment occuper sa retraite du métier d’écrivain une fois qu’on croit vraiment en avoir fini avec la poésie, le roman, la nouvelle et les correspondances? En écrivant, pardi. En écrivant sur les autres, sur leurs œuvres et même sur ce qu’ils ont écrit sur d’autres encore.
Entre une âme noire et l’absence d’âme, y a-t-il une différence? Voilà la triste question qu’on peut se poser à la lecture du plus récent roman de Pierre Adrian, Les bons garçons, quatrième opus de l’auteur à paraître aux Éditions Équateurs.