À sa 29e saison, Arion continue de nous présenter des programmes qui sortent de l’ordinaire. En effet, les œuvres au menu du troisième concert de cette saison ont été composées pour le théâtre anglais et la pantomime italienne et sont rarement présentées sur la scène musicale montréalaise.
Auteur/autrice : Martin Prévost
Ulysse, c’est la quête, c’est l’errance, le désir du retour à la maison et Dominique Porte arrive bien a nous mettre dans cet état d’esprit avec «Ulysse, nous et les sirènes», la toute nouvelle production présentée en première le 4 février dernier, à la 5e salle de la Place des arts.
Quand on entre dans la salle du Théâtre de Quat’Sous, pour assister à la représentation de la pièce d’Anne-Marie Olivier, on ne s’attend pas à rigoler. Le décor est plutôt lugubre, avec son mur entier couvert de portes de cuisinières vieilles et parfois sales. Les comédiens déjà sur scène n’ont pas non plus l’air d’avoir l’esprit à la fête. On s’attend plutôt à ce que les couteaux volent bas.
À la sortie de la première de La Princesse Turandot, une production du Théâtre Tout à Trac, présentée au Théâtre Denise-Pelletier, on est facilement convaincu que tous les moyens sont bons et vraiment bons pour charmer la clientèle jeunesse et s’assurer de sa fidélité.
Le 20 novembre dernier, à la première des deux représentations du deuxième concert de la 29e saison de l’Ensemble Arion, c’est avec grande conviction et une émotion sincère que Claire Guimond, directrice artistique de l’ensemble baroque, a présenté le programme et le chef invité, le claveciniste Gary Cooper.