Auteur/autrice : Martin Prévost

Martin Prévost fréquente la scène culturelle montréalaise depuis plus de trente ans. À titre de chroniqueur culturel, il a collaboré au magazine Paraquad durant deux ans et il est un fidèle de Pieuvre.ca depuis ses débuts. Ses intérêts vont du design à la danse contemporaine en passant par les arts du cirque, la musique du monde, la littérature, le théâtre, les arts visuels et le cinéma. Musicien amateur, il consacre la plupart de ses interventions pour Pieuvre.ca à la musique classique, de la musique de chambre à l’opéra.

Samedi soir dernier, à la Maison symphonique, les Violons du Roy et La Chapelle de Québec présentaient le demi-opéra Le roi Arthur d’Henry Purcell. Sous la direction du fondateur des Violons du Roy, Bernard Labadie, les solistes invités étaient Anna Prohaska, soprano; Daniel Moody, contre-ténor; Andrew Staples, ténor; Tyler Duncan, baryton.

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Jeudi soir dernier, à la Maison de la culture Maisonneuve, la compagnie musicale La Nef présentait Chants du Pays d’Oc. Sous la férule de Pierre-Alexandre St-Yves, c’est à un voyage de tous les temps que les quatre musiciens nous ont conviés.

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En ce dimanche après-midi frisquet, c’est à une courte rencontre que Karin Kei Nagano conviait le public montréalais, le 12 mars dernier à la Salle Bourgie, dans le cadre du Festival Montréal en lumière. En effet, en tout et pour tout, l’exécution des œuvres inscrites au programme n’a duré qu’une cinquantaine de minutes.

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Vendredi soir dernier, à la ToHu, était présenté le Gala de feu, qu’on qualifie de plus grand concours de performeurs de feu en Amérique du Nord. Contrairement à Montréal complètement cirque, qui présente au public les meilleurs numéros de cirque d’ici et d’ailleurs, le spectacle de ce soir-là se voulait une plateforme pour les nouveaux et les futurs talents. Car tout ce que nous avons pu voir ce soir-là n’était pas que talent pur, loin de là. Et tout ce que nous avons pu voir n’était pas nécessairement cirque non plus.

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Dans le cadre de la Série des Premières de l’Ensemble Arion, ces concerts plus courts et sans entracte du jeudi, c’est à une soirée aux effluves français à laquelle était convié le public, ce 16 février, à la Salle Bourgie.

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Ce 12 février, à la Maison symphonique de Montréal, dans le cadre de la série Les dimanches en musique, l’Orchestre symphonique de Montréal recevait la visite de la violoniste Midori et la visite surprise du chef James Feddeck, qui remplaçait au pied levé le maestro Jeffrey Tate, incommodé par des ennuis de santé.

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Vendredi dernier, à la Salle Bourgie du Musée des Beaux-Arts de Montréal, avait lieu le concert d’ouverture de la 10e édition du Festival Bach de Montréal. Était servi, en ouverture du festival, un Sergeï Babayan qui aurait très bien pu faire office de plat de résistance tant il a ébloui son public en étalant une palette de nuances plus large encore que ce qu’on aurait pu croire possible avec seulement un piano.

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C’est Don Giovanni de Mozart qui est donné actuellement par l’Opéra de Montréal, à partir du célèbre livret de Lorenzo Da Ponte et sous la direction de Jordan de Souza. La distribution est entièrement canadienne et les résultats sont entièrement satisfaisants.
Dans une mise en scène simple mais pas trop sobre et dans un seul décor, l’action est enveloppée dans des éclairages très ajustés et judicieux. Quelques ajustements sont cependant à prévoir quand on reproduit les silhouettes des chanteurs par un éclairage horizontal. En effet, à un moment, il manquait une des silhouettes sur le mur car la chanteuse n’était pas au bon endroit.
Autre petit bémol : la statue du commandeur, invitée à souper chez le « gentilhomme » Don Giovanni, et censée lui faire peur avant de le précipiter dans les enfers, est peu impressionnante, arrivant tout juste à l’épaule du coquin. Mais la voix combien profonde et puissante de la basse Alain Coulombe, réchappe la scène et nos oreilles résonnent encore de ses effrayantes menaces.
En Don Giovanni, le baryton canadien Gordon Bintner, réussi à être à la fois efficacement charmant et sincèrement détestable. Poursuivi par une Donna Elvira vengeresse et pourtant faible, qui se démène pour mettre en garde les autres femmes contre les manœuvres trompeuses du charmeur pathologique. Mais, au fond, ces avertissements n’ont pour but que de garder le vil séducteur pour elle seule.
Le narcissisme du personnage est si universel que le livret de Lorenzo Da Ponte, écrit au 18e siècle, est malheureusement fort d’actualité et traversera toujours les âges. Ainsi, le choix de situer l’action dans un décor des années 1940, ne détonne pas du tout avec le propos de l’œuvre.
Comme dans plusieurs œuvres de l’opéra comique, le rôle de valet est tout aussi riche que celui du personnage principal. Et, pour ne rien gâcher, le Leporello de Daniel Okulitch est tout à fait à la hauteur : rempli d’humour et de désespoir, chanté avec justesse et expressivité.
Pour la justesse, il n’y a rien à redire. Tous les chanteurs sont généreux, à la hauteur et suffisamment bons acteurs. Notons cependant la fraîcheur sublime d’Hélène Guillemette en Zerlina, la justesse dramatique d’Émilye Dorn en Donna Anna et, surtout, les coloris magnifiques de la suave voix de Layla Claire en Donna Elvira, sa drôlerie et son intensité.
Un bon orchestre, une direction précise et enjouée, de très bon chanteurs et une histoire indémodable: chanceux sont ceux qui n’y étaient pas, car il reste les représentations du 15, du 17 et du 19 novembre.

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Henning Mankell a publié son dernier roman quelques mois avant sa mort, alors qu’il combattait le cancer qui l’a emporté à l’automne 2015. La traduction française de cet ouvrage, qui est l’œuvre d’Anna Gibson, est parue chez Seuil, en août dernier et a pour titre Les bottes suédoises.

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Le premier rendez-vous de la série montréalaise de l’Ensemble Arion se tenait du 29 septembre au 2 octobre, à la Salle Bourgie. Ces représentations inauguraient une nouvelle offre de l’ensemble à son public: des concerts d’une heure sans entracte, en fin de journée, les jeudis.

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