Même si ce recueil de nouvelles ne brille pas par son enthousiasme, son côté hop la vie, sa lecture a le pouvoir de faire du bien.
Auteur/autrice : Martin Prévost
Oh, comme Richard-Hamelin survolait le clavier avec aisance, alors que Wan extirpait avec énergie tout l’âme de son Bergonzi de 1744 et que Mc Creesh dirigeait l’orchestre avec un empressement vif et sans lourdeur.
Force est de constater que le nouvel album de Charles Richard-Hamelin est un véritable jardin de perles.
Avec pour seuls surtitres, le nom ou le titre des personnes qui arrivent sur scène, le spectateur arrive à suivre l’histoire originale ou à inventer sa propre histoire, tellement la chorégraphie et ses interprètes sont éloquents.
Après avoir lu 150 pages dont aucune n’avait donné envie de passer à la suivante, nous avons jeté l’éponge en me demandant tout de même s’il y aurait un punch avant la fin.
La situation est posée: le simple canard devra surmonter nombre d’épreuves pour obtenir le privilège de devenir un gracieux cygne.
Au son d’une musique de circonstance (Antoine Bédard) et sous des éclairages (Robin Kittel-Ouimet) subtils, mais très efficaces, Évelyne Rompré casse la baraque. Courez la voir jusqu’au 15 février.
Pour terminer le programme en beauté, Céline Frisch et l’ensemble nous ont livré une très belle version du Concerto pour clavecin en la majeur, Wq 29, H.437, de Carl Philipp Emanuel Bach. Les solos de clavecin de cette œuvre sont à chaque fois une surprise.
Le chef Lussier, armé de son basson, a dirigé tout ce beau monde avec un bel enthousiasme, tout en donnant à cet après-midi de musique des Noëls, un véritable air de fête de famille.
Tout l’ouvrage est porteur de valeurs positives comme l’acceptation de soi, l’amitié, le respect de l’autre et le respect de l’environnement. L’écriture est bien adaptée au public visé et les illustrations présentent une belle richesse tout en laissant une bonne place à l’imagination.