Le chef Lussier, armé de son basson, a dirigé tout ce beau monde avec un bel enthousiasme, tout en donnant à cet après-midi de musique des Noëls, un véritable air de fête de famille.
Auteur/autrice : Martin Prévost
Tout l’ouvrage est porteur de valeurs positives comme l’acceptation de soi, l’amitié, le respect de l’autre et le respect de l’environnement. L’écriture est bien adaptée au public visé et les illustrations présentent une belle richesse tout en laissant une bonne place à l’imagination.
Un cadeau pour le pianiste, grâce à tous ces longs solos qui nous mettent dans l’ambiance d’un récital presque intime. Un cadeau pour l’orchestre, en raison de ces longs tuttis qui donnent à l’œuvre un air de symphonie. Un cadeau pour le public, bien sûr, qui n’en peut plus de toute cette virtuosité, de toute cette fougue et de toute cette douceur romantique.
Nous avons assisté à du grand cirque, absolument digne d’une 20e anniversaire, le tout avec les 7 doigts de la main, le même groupe qui avait inauguré la ToHu, à l’époque.
Pergolesi sachant parfaitement mettre en valeur les voix, a fait en sorte que la musique de l’orchestre soit précisément ajustée à la partition chantée. Cela nous a valu une certaine discrétion du chef et de ses musiciens, mais aussi des éclats plus vifs en réponse au monologue d’Uberto avant l’entrée en scène du supposé fiancé de Serpina.
La Chapelle, ainsi nommée en l’honneur de la Chapelle historique du Bon-Pasteur et de son directeur de longue date M. Guy Soucie, est une œuvre riche. On aurait dit un immense paquebot musical sur lequel tout fonctionne en parfait synchronisme et où les passagers n’ont rien d’autre à faire que de profiter des multiples sonorités et des joyeuses combinaisons sonores comme la superposition des cuivres et des cloches.
Il n’y a pas de doute, le chef Simon Rivard connaît bien son Beethoven et son engagement auprès des jeunes musiciennes et musiciens de l’OF est fort apprécié.
La note du service de presse annonçait une démonstration érudite et il nous faut constater qu’on était dans le vrai. Cela dit, et bien que beaucoup de choses aient déjà été dites et débattues sur l’avenir du premier art, cet ouvrage sera très certainement utile à la poursuite des réflexions.
Pour clôturer le programme officiel, Franz Schubert était à l’honneur avec le Trio pour piano, violon et violoncelle en mi bémol majeur, op. 100, D.929. On a longtemps attendu la venue du Trio Wanderer à Montréal et on espère qu’il reviendra bientôt.
Eric Faye nomme une chose très triste: de nombreux lieux qu’il a visités seront bientôt modifiés à tout jamais, que ce soit à cause des changements climatiques, du capitalisme sauvage ou des régimes politiques totalitaires. Il ne se gène pas d’ailleurs pour écorcher au passage la Chine ou la Russie, entre autres, pour leurs politiques qu’il juge néfastes pour la sauvegarde de la culture et de l’environnement.