Priscilla est au final un film qui hante. Un biopic aux allures conventionnelles, mais qui parvient à sa manière à apporter une perspective inattendue à un sujet qu’on croyait connaître. Sauf qu’il s’agit aussi d’une œuvre qui aurait pu être encore plus imposante et plus fignolée.
Auteur/autrice : Jim Chartrand
Un long-métrage assez coup de poing dont on ne ressort pas exactement indemne, qui fesse et dérange avec habileté, mais qui charme aussi par son coeur jamais bien loin.
Jamais tout à fait conte ou même fable, jamais non plus entièrement réaliste bien qu’on s’y retrouve dans presque tous les recoins, La fille de son père fait rêver. Il est beau et émouvant et se dévoile à nous comme un magnifique cadeau qu’on a presque immédiatement la folle envie de revoir.
Avec si peu à dire, dépasser les deux heures s’avère trop long pour l’entreprise et que si l’on en a eu plein les yeux tout du long, on ne ressortira pas du visionnement avec grand-chose à en soutirer, malheureusement.
Au final, on est sortis énergisés et complètement repus d’une création aussi remarquable et satisfaisante. À ne pas manquer.
Au final, on regrettera donc que le film ne parviendra pas à développer un discours plus convainquant que de vouloir nous convaincre que les femmes ne vivent que via les hommes et trouvent seulement leur raisons d’être par le biais de leur présence dans leur vie.
Oppenheimer restera une expérience purement cinématographique et régulièrement captivante qui donnera envie de se replonger dans l’histoire, pour bien en comprendre tous les enjeux.
C’est cette beauté qui nous restera en tête et qui ne voudra plus nous quitter dans Asteroid City, possiblement l’un de ses plus beaux films depuis un moment, ce, sans jamais oublier d’être amusant.
On comprend pourquoi The Super Mario Bros. Movie fut et est toujours un succès aussi retentissant. Marchant en parfaite harmonie avec ce qui a fait le plus grand succès de l’entreprise Nintendo, s’assurant de satisfaire le plus grand nombre de fans et aidant certainement la vente déjà élevée de produits dérivés, à défaut de pouvoir participer, on se laisse prendre au jeu.
On garde quand même un souvenir lumineux de l’exercice qui éveille les sens à la différence, à la tolérance et à l’ouverture et qui finit par faire du bien, les mélodies aussi surprenantes que facilement reconnaissables de Thomas Newman en prime.