Toni, en famille n’en demeure pas moins un feel-good movie brillant (souvent très drôle et très juste) et fort d’une lucidité riche à découvrir. Un long-métrage conçu avec un soin palpable qui nous fait passer, avec bonheur, par une large gamme d’émotions.
Auteur/autrice : Jim Chartrand
Par le biais de plusieurs programmes s’articulant autour d’enjeux importants (on pense au volet Voix autochtones et Focus France notamment), ce sera également l’occasion de découvrir quelques exclusivités de haut calibre, mais aussi de rattraper des films qu’on aurait pu manquer par le passé.
Sucré seize demeure donc une hypnotisante proposition loin des conventions (comme notre cinéma ose difficilement se le permettre, malheureusement), casse-gueule en totalité, mais nécessaire de par sa bienveillance et son intérêt marqué pour la beauté de la jeunesse.
The Marvels amuse par sa légèreté et sa facilité comme un bon blockbuster inoffensif devrait toujours le faire. Rapidement, bien sûr, on se fait rappeler que la saucisse fait partie de la grosse machine (la scène de mi-générique causera à égalité l’exaspération et l’excitation), mais au moins on aura ri et on aura eu du plaisir, ce qui était loin d’être toujours le cas, maintenant, quand on mentionnait Marvel.
Le livre des solutions demeure malgré tout une proposition soignée et immensément divertissante, fort d’une signature des plus personnelles, mais qui manque de peaufinage pour l’élever.
Il ne faut d’ailleurs pas se méprendre: d’un point de vue cinématographique, Je verrai toujours vos visages n’est rien de moins qu’une œuvre immense, magistrale.
Sur la terre comme au ciel demeure néanmoins une proposition éclatante dans notre filmographie qui sait ravir, émouvoir et enchanter. Un long-métrage prometteur et imparfait qui mérite certainement l’attention et le détour, ne serait-ce que pour la lucidité (mais aussi la certaine naïveté) de ses ambitions.
On se désole de cet autre proposition générique et sans trop de surprises de Blumhouse, soignée, mais vite oubliée. D’autant plus qu’il y avait moyen de s’amuser bien plus avec le ridicule souvent évident de bien des revirements (après tout, et vous ferez vos recherches, le concept n’est-il pas né d’une forme d’autodérision?).
Voilà donc un film oubliable qui ressemble à une commande livrée au hasard, comme en fait foi cet épilogue à la limite risible. The Killer est un film de Fincher qui en a l’apparence, mais en rien l’âme. Ce qui est certainement très dommage.
À travers ce film tourné en secret et chronologiquement, en moins d’une semaine, se dévoile ainsi à nous et en nous une véritable pépite d’or qui nous divertit, fort heureusement, mais qui ne nous quitte plus une fois le visionnement terminé.