Anna Boden et Ryan Fleck sont deux génies du cinéma indépendant qui viennent une fois de plus épater avec un film qui est toujours très loin de ce qu’il semble être aux premiers abords. Écrit avec une grande finesse, Mississippi Grind, désormais disponible en DVD, est certainement l’une des plus belles surprises de l’année.
Auteur/autrice : Jim Chartrand
VVS Films propose en DVD deux productions qui, lorsqu’elles ne sont pas prises trop au sérieux, s’avère un divertissement idéal pour s’évader le temps d’un instant dans les méandres de l’action.
Spotlight ne s’attaque pas à un sujet facile et, Dieu merci, il n’a pas pour autant voulu faciliter la tâche aux spectateurs, lui exigeant un maximum de concentration pour s’intéresser pleinement à la totalité de son dossier. Comme toute audace a ses rétracteurs, c’est peut-être également cette persistance à ne pas faire dans le mélodrame ou les clichés qui empêchera les foules à s’enthousiasmer pleinement. Néanmoins, ce même entêtement hissera certainement l’œuvre parmi les plus fascinantes de l’année.
Si l’on oublie les rumeurs de suite ou de tout autre antépisode envisageables à la Harry Potter pour ceux qui ne sont pas capables de tourner la page (et là on ne parle pas nécessairement de celles des romans dont ces franchises sont issues), ce nouveau volet nous offre au moins une satisfaction: celle de pouvoir crier à gorge déployée, telle une Jennifer Lawrence en pleine hystérie (état commun pour son personnage Katniss dans la série), qu’enfin, oui, enfin! C’est terminé!
Il est toujours excitant de se sentir à l’aube de quelque chose de très grand et, à l’image de l’animal qu’ils ont choisi pour les représenter, le très grand projet de Québécor lance son premier événement qui en impose par son audace et son ambition. Pendant trois jours, ce sera donc une opportunité en or de découvrir ou de redécouvrir dans toute leur splendeur des monuments du cinéma francophone, un nouveau rendez-vous qui va certainement croître avec les années!
Ce qui est intéressant avec la fascinante et talentueuse Valérie Donzelli, c’est que même dans ses essais moins réussis, elle persiste et s’offre une vision singulière du cinéma qui n’est pas fait pour plaire à tous les publics. Détesté à Cannes et voyant sa date de sortie repoussée dans son propre pays d’origine, ce long-métrage présenté lors du plus récent festival Cinémania de Montréal a néanmoins la capacité de faire battre les cœurs à ceux qui oseront s’y abandonner.
« Mais qu’a-t-on bien pu leur offrir? » est probablement la question la plus instantanée qui vient en tête lors du supplice qu’on ressent lors de l’écoute de Love the Coopers, énième tentative de faire vivre l’ambiance des fêtes au grand écran à l’aide d’une distribution de premier ordre. L’ensemble s’avère si pathétique et pitoyable qu’on ne peut que se désoler de voir autant d’acteurs savoureux se réduire en miettes pendant qu’Hollywood le vilain les massacre dans une maison en pain d’épice si mal construite qu’elle menace de s’écrouler à tout instant.
Les Contes pour tous ont bercé bien des jeunesses et difficile d’en trouver un plus emblématique que la fameuse Guerre des tuques avec ses répliques bonbons et son cœur d’enfant qui réchauffe toutes les maisonnées à coup sûr. Il est donc désolant de voir ce classique prendre un virage inquiétant dans cette relecture créée dans le but de faire connaître cette œuvre marquante à un nouveau public tout jeune.
Charlie Brown et sa bande sont de retour et, à l’instar de La Guerre des Tuques qui aura droit à un traitement similaire très bientôt sur grand écran, on chercher à initier un tout nouveau public en redonnant une nouvelle dimension à un grand classique. On aurait seulement aimé toutefois en avoir un peu plus pour les adultes.
Spectre est un divertissement de qualité, ne nous méprenons pas. Il souffre seulement des comparaisons et d’un passé composé de 23 films (!) qui, comme ce plus récent opus, ne bénéficie pas de la même audace que son excellent prédécesseur Skyfall et laisse trop entrevoir les failles de son moule préutilisé, alors que ses redites pourraient être méprises par certains pour des clins d’œil.