C’est un foutoir particulièrement pitoyable que représente le Criminal de Ariel Vromen, qui a à peine l’étoffe nécessaire pour être qualifié d’ambitieux. Comme quoi le spectateur se fera berner par l’impressionnante distribution qui s’est probablement fait offrir un film bien plus intéressant que celui qui nous est livré au final.
Auteur/autrice : Jim Chartrand
Encore une fois, Disney risque de sortir roi des succès publics et critiques de l’année, et c’est l’une de ces réussites qui vient finalement prolonger son tour de piste dans les maisonnées alors que cette réinvention du Jungle Book enchantera certainement petits et grands.
Choix de la Corée du Sud pour la cérémonie des Oscars de 2015, le prometteur Sea Fog est enfin disponible en DVD et cette troublante histoire basée sur des faits réels vaut certainement le détour.
Mais que se passe-t-il avec Julie Delpy? Après des années à représenter fièrement le cinéma d’auteur, aurait-elle finalement flanché du côté du succès public? La certaine détresse dont son relâchement fait preuve semble l’indiquer et le piètre Lolo n’indique rien de bon pour l’avenir.
Par moment trop appuyé, trop écrit et trop mis en scène, s’il n’échappe pas à divers pièges du premier long-métrage, Indignation s’avère un très bon film qui tire grandement avantage de ses excellents interprètes, mais aussi de son certain classicisme qui ne fait que berner sa façon de se défaire des conventions.
La mort de Garry Marshall cause un deuil différent de ceux que l’on a l’habitude de vivre, puisque son film testamentaire, disponible en Blu-Ray et DVD depuis mardi, pourrait difficilement être la pire façon de se remémorer la place qu’a su occuper le réalisateur à Hollywood.
Rendez-vous annuel des cinéphiles maintenu depuis près de trente années, Woody Allen nous convie une fois de plus dans les salles sombres pour nous offrir cette fois un regard inédit dans les coulisses d’Hollywood des années 1930. Une mécanique un peu rouillée qui ne manque toutefois pas de charmes.
Richard Bates Jr est loin d’être le nom de cinéaste le plus connu, même si son passage dans les méandres du cinéma américain indépendant est loin d’être anonyme. Il est pourtant un fidèle habitué du festival Fantasia et c’est avec honneur et émotion qu’il est venu samedi dernier présenter son troisième long-métrage Trash Fire en compagnie de son actrice AnnaLynne McCord.
Déjà lauréat de plusieurs prix, dont un à Cannes dans le volet Un Certain regard, Captain Fantastic semble déployer tout le charme indie habituel. Le seul problème, c’est que sa superficialité l’emporte rapidement et nous fait découvrir que derrière ses désirs de nous ouvrir l’esprit se cache une absence assez frustrante de profondeur, y allant d’une ironie flagrante qui dérange plutôt qu’elle ne charme.
Farandoles de mauvaises décisions, autant dans l’avancement du récit qu’au niveau de la réalisation, on a alors l’embarras du choix pour décrire ce qui ne fonctionne pas dans ce nouvel opus de la relance de Star Trek pourtant si bien avancée par J.J. Abrams, relégué ici au plan de producteur, trop occupé à se faire sa propre guerre des étoiles.