Le success story de Denis Villeneuve est désormais indéniable, maintenant que son nom a du poids et du mérite non seulement à Hollywood, mais également à travers le monde entier. Toutefois, l’engouement pour son incursion dans la science-fiction avec Arrival fait office de lobotomie, un peu comme si on avait décidé d’oublier tout le cinéma d’avant, histoire de pouvoir encenser à tort ce qui est de loin son film américain le moins intéressant à ce jour.
Auteur/autrice : Jim Chartrand
La beauté de Moonlight, qui fait un tabac présentement aux États-Unis, est indéniable. Même si sa portée est un peut-être un brin moins éloquente que sa rumeur l’annonçait, on lui pardonne beaucoup puisque sa sincérité est aussi élégante que son impressionnante maîtrise cinématographique.
Bien que sa tournée soit toujours en cours, depuis 2014 d’ailleurs, François Bellefeuille sort néanmoins le DVD de son premier one-man-show, juste à temps pour fournir de nombreux bas de Noël.
La fille inconnue est un dérapage semi-contrôlé pour les frères Dardenne, alors qu’ils continuent de façon encore plus fulgurante leur changement de ton dans cette première incursion à demi-réussie dans le polar.
Au quatorzième opus de la supra-populaire franchise appelée communément MCU pour les intimes et le Marvel Cinematic Universe pour les autres, il est de mise de demander si cette dernière a encore la capacité de se renouveler alors qu’on questionnait précédemment le sentiment de recette éprouvée qui en ressortait. En essayant de tâter de nouveaux territoires, sans crier eurêka trop vite, on peut tout de même avouer qu’il y a encore du potentiel à y déceler.
Présenté lors de la plus récente édition du Festival de Cannes où il aurait été accueilli avec une ovation, disons que le film Mal de pierres ne manque pas de prestige. Pourtant, de l’avoir choisi comme film d’ouverture, vu son impact plutôt ordinaire au bout du compte, en fait une décision singulière, autre le fait que ses scénaristes et sa réalisatrice soient là pour accompagner sa projection ce jeudi soir 3 novembre.
Vous avez manqué le sulfureux et exaltant A Bigger Splash? Pas de problème, vous avez enfin la chance de voir ou revoir l’un des meilleurs films de l’année dans le confort de votre salon!
Jusqu’où peut-on pousser la provocation facile? C’est cet inquiétant questionnement que semble camoufler le 1:54 de Yan England, alors que le film semble plutôt vouloir déterminer jusqu’où l’intimidation peut aller avant qu’il ne soit trop tard.
Ils sont loups, ils sont libres et ils ne sont pas prêts d’abdiquer à aucune formule que ce soit, que le succès soit oui ou non en jeu. WRONG c’est ça et bien plus, mais c’est surtout le quatrième album du groupe montréalais We Are Wolves.
Voué au scandale pour la simple raison qu’un tel projet existe, c’est finalement la controverse entourant le premier film de Nate Parker sur la rébellion de l’esclave Nat Turner qui fait davantage jaser que l’oeuvre elle-même. Autrefois promis à un parcours sans failles pour les cérémonies prestigieuses, on peut dire qu’il peut en arriver des choses en quelques mois face à un film qui fait tout sauf passer inaperçu.