Loin de nous l’idée d’amenuiser l’importance et la nécessité d’un documentaire sur les injustices qu’a subi et subit encore le peuple afro-américain en Amérique. Seulement, on est beaucoup plus alarmé par les méthodes entreprises par ce long-métrage étrangement réalisé afin de parvenir à ces fins. I Am Not Your Negro s’amène sur les écrans du Québec et on peut s’assurer qu’il fera jaser.
Auteur/autrice : Jim Chartrand
Même s’il ne renie en rien son goût marqué pour la violence, l’histoire et sa fascination aux limites du fanatisme pour la religion, on ne s’attendait pas à un tel retour du controversé Mel Gibson avec cet Hacksaw Ridge, fascinant objet plutôt longuet qui se vaut un succès critique et populaire assez marqué. Sa sortie en DVD est l’occasion parfaite de l’attraper chez soi et d’essayer de comprendre sa place parmi les prestigieux candidats au Meilleur Film à la prochaine cérémonie des Oscars.
Feel-good movie suédois relativement simpliste, mais facilement efficace, A Man Called Ove use d’humour et de larmes pour réchauffer le coeur et rappeler que la vie s’apprécie dans toutes ses facettes, et ce, à chaque instant.
Gore Verbinski est passé à deux doigts, bon peut-être plus deux mains, de créer une véritable œuvre d’art. Puisque, faut-il avouer, il se met la plupart du temps les pieds dans les plats dans ce qui apparaît comme un sous Shutter Island qui ne parvient jamais vraiment à embrasser ses véritables ambitions.
Œuvre énigmatique à la portée infinie, Toni Erdmann est sans conteste le bijou dont tout le monde parle à condition de se laisser prendre par l’étreinte qu’il finit par nous tendre de par ses détours aussi saugrenus que déchirants.
Il y a cinq ans déjà, le cinéaste Jean-Pierre Améris brisait son parcours cinématographique pour livrer une comédie romantique d’une grande sensibilité avec Les émotifs anonymes. Dommage que ce bon coup n’a jamais eu de suite et que les retrouvailles avec Benoît Poelvoorde donnent seulement cette piètre excuse pour la romance qu’est Une famille à louer.
Charmant film sur l’adolescence qui s’adresse pour une rare fois à un public plus mature et adulte, The Edge of Seventeen vaut surtout l’écoute pour sa lumineuse distribution plus que pour la trace qu’il laisse dans le cinéma hollywoodien. Un choix tout recommandé pour les froides soirées d’hiver.
Surfant sur la même aura d’audace et de ridicule (volontaire ou non) qui a plus ou moins fait le succès surprise du premier volet, John Wick Chapter 2, second segment d’une trilogie fortement souhaitée et anticipée (en plus d’une série télévisée dérivée vaguement annoncée), n’est ni meilleur ni moins bon que son prédécesseur. Admettre cela, il faut le dire, est tout de même une grande chose pour un film d’action hollywoodien de ce genre.
Robert de Niro est capable de grandes choses et, si ce sont ses rôles de nature plus agressive, voire mafieuse, qui nous viennent souvent le plus rapidement en tête, il a prouvé à de maintes reprises qu’il était épris d’une tendresse indéniable. Dommage alors qu’en exploitant ce filon, on a eu tendance dans les dernières années à toujours enterrer cet aspect de sa personnalité avec un côté libidineux des plus déplorable. The Comedian est le plus récent faux pas que l’acteur de renom semble enchaîner à vive allure.
Asghar Farhadi est l’un des grands cinéastes de notre époque et il fait rayonner son cinéma avec une évocation qui a des répercussions dans les quatre coins du globe. Face au récent scandale dont il est victime, nul doute que son magnifique nouveau long-métrage s’avère plus pertinent à écouter que jamais.