Long-métrage injustement ignoré lors de la plus récente cérémonie des Césars, il faut dire qu’il y avait longtemps que le réputé cinéaste André Téchiné n’avait pas autant fait palpiter nos cœurs et nos sens avec une de ses œuvres. La sortie DVD toute récente de Quand on a 17 ans est l’occasion idéale de tomber ou retomber sous le charme de ce joli film, aux apparences simples, mais d’une délicate efficacité.
Auteur/autrice : Jim Chartrand
Piètre excuse pour être le nouveau Slap Shot, on avait néanmoins apprécié avec réserves le premier Goon pour sa simplicité, sa certaine réflexion sur la violence au hockey et son désir d’originalité. Par contre, jamais au grand diable n’avons-nous pu penser une seule seconde avoir besoin d’une suite à cette chose qu’on avait sommes toutes déjà oublié. L’arrivée imminente de cette suite indigeste confirme rapidement toutes nos appréhensions.
Le brillant cinéaste sud-coréen Chan-Wook Park ne fait rien comme personne, mais sait toujours comment offrir sa vision singulière du monde et sa plus récente offrande, le sulfureux Ah-Ga-Ssi, aussi connu sous le titre The Handmaiden ou Mademoiselle, est une nouvelle proposition savoureusement jouissive qu’on peut enfin attraper et/ou revoir chez soi.
Depuis le temps, l’empire Disney connait son public mieux que jamais ce qui explique sans mal son enchaînement sans fin de succès. De toute façon, face à une recette éprouvée, la compagnie se contentera de dicter aux spectateurs ce dont ils auront envie, camouflant leur manque d’audace par une maîtrise technique époustouflante. C’est ainsi que Moana, leur plus récent « film de princesses » se contente de réchauffer le cœur, sans nécessairement trop travailler l’esprit.
Table 19 possède à priori tout ce qu’il faut pour être un petit film indie autant charmant que gagnant. Pourtant, n’en déplaise à sa tendresse infinie propulsée par son excellente distribution, quelque chose cloche dans ce film qui finit par sonner faux.
Avant de se faire ruiner à petit feu par un univers cinématographique de plus en plus confus et des films de plus en plus déplorables, DC Comics a eu son Watchmen, et Marvel est bien passé à deux doigts d’avoir son Logan. Ce, avant de retomber dans la majorité des pièges qui empêchent habituellement les films de X-Men de se sortir de ce qui les confinent dans la catégorie des divertissements à grand déploiement, sans plus. Néanmoins, pour ce qu’il vaut, Logan a pratiquement tout d’un beau petit miracle et livre sans mal la marchandise.
Épuisé et visiblement en grand manque du pouvoir énergisant de la scène, il est dommage que Martin Matte, après son excellente troisième saison – sa plus accomplie, a succombé aux pressions de la chaîne TVA pour donner un dernier tour de piste à l’une de leurs plus grosses vaches à lait: la série à succès Les beaux malaises. Suivant le débat de l’appréciation partagée de cette finale, voici l’occasion de se faire sa propre idée et de la rattraper en DVD pour ceux qui l’ont manquée.
Sans nécessairement se défaire des tics habituels des films portant sur les origines d’un superhéros tout comme de ceux précis à la recette Disney Marvel, disons que Doctor Strange est possiblement la meilleure chose qui pouvait arriver au besoin de renouveau du Marvel Cinematic Universe, suite à l’avenir incertain des Avengers tels qu’on les connaît aujourd’hui.
Si le timing n’était pas à son plus fort lors du grand couronnement de Moonlight pendant la fin historique de la plus récente cérémonie des Oscars, dimanche soir dernier, disons que sa sortie DVD est plus que jamais une occasion en or de rattraper l’une des grandes surprises cinématographiques de l’an dernier.
À deux pas du désastre se trouve la comédie française Radin!, qui aurait beaucoup gagné à investir davantage d’assurance dans ses jolis élans d’absurdité et de folie. Pour les admirateurs de Dany Boon, la sortie DVD fait tout de même passer une sympathique soirée.