Au final, ironiquement, c’est peut-être justement l’égocentrisme qui a sauvé la franchise au dernier moment. D’avoir finalement voulu se lancer à fond dans le projet complètement fou qu’on avait en tête, qu’importe les balises imposées par sa source. Le film, divertissant au possible, est après tout régulièrement drôle, volontairement ou non (difficile d’en penser autrement quand Venom multiplie les vulgarités comme un « Hola bitches » bien lancé).
Auteur/autrice : Jim Chartrand
Là d’où l’ont vient a des allures de fenêtre sur une réalité impossible à ignorer, un pari sur l’art pour rendre l’insurmontable plus tolérable. C’est aussi la démonstration des possibles quant à l’expansion d’un univers dont il restait encore bien des choses à explorer.
Simón de la montaña demeure un film respectable, incomplet certes, moyens obligent, mais qui a certainement assez d’avenues intéressantes pour justifier qu’on ait décidé d’oser développer le tout sur 95 minutes, plutôt que dans un autre court-métrage.
Smile 2 est une proposition aussi satisfaisante que surprenante, car c’est une suite qui justifie rapidement sa raison d’être en faisant preuve d’une audace qui va au-delà de l’opportunisme, ou de seulement refaire la même chose, mais en plus gros (et en plus gore), le budget ayant pratiquement doublé.
À ses heures très touchant, à d’autres moments particulièrement hilarant, voilà un film qui plaira au plus grand nombre. Certes, sa tendresse et sa douceur seront peut-être plus difficiles à apprivoiser pour les sceptiques, mais disons que la beauté triomphante de l’ensemble pourrait bien convaincre les plus récalcitrants.
Memoir of a Snail est un pur bijou de créativité, un hymne à la vie essentiel et une oeuvre intemporelle qui risque de marquer autant le temps que les mémoires.
Sans nécessairement être du même calibre expérimental comme un certain I’m Not There de Todd Haynes, ce Pavements est certainement une oeuvre unique à l’image de son sujet, c’est-à-dire d’une immense richesse. La preuve qu’il est encore possible de réinventer le documentaire, mais aussi de faire des choses qui sortent de l’ordinaire.
Après la fin du Deuxième Acte, d’un grand brio et d’une maîtrise qui nous surprend à chaque détour, on s’avouera encore conquis, touchés au coeur, la tête remplie de moments et de cette magnifique dernière réplique qui ne sont pas prêts de nous quitter.
Saturday Night est un projet qui va au-delà du simple biopic, ce qui est tout à son honneur, mais qui ne va pas non plus au bout de ses possibilités. Comme quoi, pour célébrer les 50 années de quelque chose d’aussi marquant dans le paysage de la télévision, surtout considérant toutes les archives qui doivent être à portée de main, un documentaire aurait peut-être été plus approprié.
Évoquant de par sa minutie ce qui se fait beaucoup ailleurs, comme par exemple la très poignante Mare of Easttown diffusée sur HBO, Veille sur moi est une série chaudement recommandée qui risque certainement de ne pas s’écouter dans l’indifférence et qui, on l’espère, pourra faire avancer les discussions. Parce que certains cycles mériteraient certainement d’être brisés.