Les bonnes idées, les délires et les moments de pure euphorie ne manquent pas dans le très éclaté et difficilement classable Mom And Dad. Dommage, toutefois, que le frénétique Brian Taylor se soit lui-même confié la totalité de son projet, puisqu’on ne peut que fantasmer sur le résultat, si tout ceci avait été confié aux mains d’un cinéaste beaucoup plus talentueux.
Auteur/autrice : Jim Chartrand
Les affres, les doutes, les incertitudes et on en passe de l’homosexualité en pleine adolescence enfin traités à grande échelle dans un film qui se déploie comme toutes bonnes comédies romantiques pour ados. Un beau pas en avant, tardif cela dit, qui ne manque pas de s’en permettre plusieurs autres en arrière malgré toute l’efficacité de la chose.
Qui l’aurait cru? Marvel a fourni son opus le plus rafraîchissant à l’aube de la dixième année d’existence du MCU. Effectivement, à l’aide du style unique du cinéaste néo-zélandais Taika Waititi, puisant principalement toute sa force dans son humour absurde et tordu, voici enfin venu votre chance de tomber sous le charme de ce déridant film de superhéros ou de le réécouter encore et encore pour rire aux éclats à nouveau grâce à sa sortie en DVD.
Peu importe combien de fois on le voit ou à quel point on y repense, il n’y a aucun doute: Coco est une véritable merveille qui, malgré son manque de surprises en matière de narration, a tout ce qu’il faut pour porter honorablement le sceau Disney Pixar. Sa venue en DVD est l’occasion idéale de se laisser charmer à nouveau, ou tout simplement d’enfin en comprendre l’engouement pleinement mérité.
Encensé déjà comme le messie de la représentation afro-américaine dans la culture hollywoodienne, il devient risqué de vouloir critiquer objectivement une telle œuvre sans tomber ouvertement dans un débat de races déloyal. Néanmoins, si l’expérience n’en demeure pas moins décoiffante, force est d’admettre que Black Panther tourne rapidement en rond en plus de ressasser certains replis qui font franchement sourciller.
Philippe Lacheau et sa bande récidivent, et viennent pimenter les comédies françaises pour les amener au goût du jour. Alibi.com est donc entièrement dans la veine de Babysitting et Babysitting 2 (renommé Tous dans le sud au Québec) dans le même type d’enchaînement de gags physiques, de vulgarités et de petits clins d’œil par moment bien troussés.
Intense à souhait, The Foreigner ou L’étranger en version française, est probablement la meilleure réponse à votre question si vous vous êtes un jour demandé ce que donnerait un film à la Liam Neeson, mais avec Jackie Chan dans le rôle-titre. Sans se défaire de plusieurs cascades physiques, la vedette internationale endosse avec grand dévouement un rôle beaucoup plus sombre que ce à quoi il a habitué son public.
Mélancolique de nature, Mike White ne cache jamais son optimisme naturel. Grâce à une performance de grand calibre de Ben Stiller, il en profite pour tisser une touchante crise identitaire d’une sincérité souvent désarmante dans son Brad’s Status.
Créé dans l’urgence, The Post est indubitablement un film nécessaire en raison du climat politique actuel. Le hic, c’est qu’il semble plus intéressé à rafler des prix au lieu de véritablement créer un mouvement et une réflexion sur l’importance de la liberté d’expression de la presse, le rendant du coup aussi ennuyant que prétentieux.
Jusqu’où un biopic peut-il aller, entre la dérision et la rédemption, pour trouver son équilibre? La réponse ne se trouve pas nécessairement dans l’explosif I, Tonya, qui ne sait pas toujours sur quel pied patiner, n’en déplaise à l’énergie électrisante de sa distribution.