Auteur/autrice : Jim Chartrand

Jim Chartrand est bachelier de l'Université de Montréal en Études cinématographiques. Il gère également un département Superclub d'une succursale Vidéotron. Et il adore la culture avec le plus grand C que vous pouvez imaginer. En fait, s'il n'avait pas autant de fatigue de sa sage vie remplie, il consommerait encore davantage de ces nombreuses drogues de l'art et du divertissement pour mieux vous en parler. Puisque avouons-le, rien ne lui fait plus plaisir que de conseiller et guider les autres, même si ses avis ne font pas toujours l'unanimité. Il se fait donc un plaisir semaine après semaine de vous offrir des textes sur tous plein de sujets qui le passionnent entre un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, et...

En fanfare est un beau film avec beaucoup de qualités. Il ne transcende rien, mais s’écoute avec un bien fou et sait toucher ses spectateurs, comme en font part tous les prix du public qu’il s’accumule de festival en festival depuis sa présentation à Cannes, en mai dernier.

Lire plus

Vivre, mourir, renaître est donc un très beau film conçu avec soin et interprété avec grâce. Belmondo affirme que c’était la première fois qu’un scénario le faisait pleurer, tout comme le fait qu’il s’agit de l’une de ses plus belles expériences en carrière. On comprend son enthousiasme, puisque sa performance fait clairement état de son bonheur solaire d’y participer. Pour le reste, si le film ne redéfinit par nécessaire le genre et qu’il lui manque peut-être une signature distincte pour se démarquer, il sait certainement comment nous marquer.

Lire plus

Gladiator II continue de montrer l’entêtement pratiquement honorable de Ridley Scott de persister, signer et continuer à n’en faire qu’à sa tête. De poursuivre une vision en grand angle du monde d’hier et d’aujourd’hui et d’avoir les tripes d’aller au bout de ses projets à vive allure. Il a, après tout, sa propre formule pour les films d’époque, qu’il produit et réalise depuis des décennies déjà. Dommage, toutefois, que le véritable plaisir commence cruellement à manquer et qu’à mi-chemin entre le désir de faire plaisir aux autres ou de se faire plaisir à lui-même, il donne surtout l’impression de nous faire perdre notre temps.

Lire plus

Teddy Lussi-Modeste et son film, sorte de charge contre le mouvement #MeToo, s’obstinent à vouloir présenter un seul et unique point de vue dans un domaine où l’écoute de l’autre est essentielle. En ce sens, le long-métrage rate une belle opportunité de faire oeuvre utile.

Lire plus

Bergers est donc un film satisfaisant qui s’écoute entre rêverie et idéologie, mais qui blesse un peu plus quand vient le temps d’appliquer ses théories, nous ramenant trop souvent abruptement sur terre, plutôt que de nous laisser la tête dans les nuages.

Lire plus

The Piano Lesson est sans l’ombre d’un doute une énième tentative de Netflix de produire une oeuvre qu’on qualifie habituellement d’Oscar bait, mélangeant des éléments clés qu’on pense attribuer à une formule gagnante, un sujet d’actualité en extra. De quoi faire regretter encore plus que ce film qui avait tout pour séduire, mais qui nous donne plutôt envie de l’oublier avant même qu’il ne soit terminé.

Lire plus

De Merci pour tout à 23 décembre (dans les exemples plus récents), Le Cyclone de Noël continue de démontrer qu’on n’a toujours pas percé le mystère de ce genre cinématographique très précis qui rapporte pourtant habituellement gros de l’autre côté de la frontière. Comme quoi on ne risque pas, nous non plus, de changer nos habitudes face à cet univers et on préférera attendre que le tout arrive dans le confort de notre salon pour s’y attarder.

Lire plus

L’amour ouf est une oeuvre forte, un coup absolu au coeur. Le genre de création qui consume tout, de ses personnages à ses spectateurs. Un film immense qui nous rive à notre siège pendant sa totalité et qui ne nous quitte plus une fois le générique terminé. Il a beau nous donner l’illusion de choisir notre fin, ce n’est qu’un mirage, il n’y a aucun doute que c’est le film qui a le contrôle au bout du compte, ne nous laissant plus le choix de le suivre et de l’admirer, de bout en bout.

Lire plus

Heretic est donc une proposition singulière. Un projet qui donne plus dans le suspense que dans l’horreur (pourtant le genre de prédilection du duo derrière le film), comme si on avait enfin décidé de vouloir travailler sur quelque chose de plus concis qu’une simple idée plus ou moins bien développée. L’effort porte fruit, puisque le long-métrage divertit tout en restant longtemps dans notre esprit, alors qu’on se retrouve à se questionner sur notre propre foi… Vous serez prévenus.

Lire plus

Anora aimerait fendre les coeurs et marquer les esprits, mais sa représentation du monde semble à la fois provenir d’une autre époque et se dérouler dans un univers parallèle qui s’invente des problèmes superficiels, plutôt que d’affronter ceux, véritables, qu’on retrouve pourtant partout. Disons qu’avec un tel film, où malgré ce qu’on essaie de nous faire croire, ce sont bien toujours les hommes qui tirent les ficelles, l’émancipation de la femme n’est pas prévue de sitôt.

Lire plus