Auteur/autrice : Jim Chartrand

Jim Chartrand est bachelier de l'Université de Montréal en Études cinématographiques. Il gère également un département Superclub d'une succursale Vidéotron. Et il adore la culture avec le plus grand C que vous pouvez imaginer. En fait, s'il n'avait pas autant de fatigue de sa sage vie remplie, il consommerait encore davantage de ces nombreuses drogues de l'art et du divertissement pour mieux vous en parler. Puisque avouons-le, rien ne lui fait plus plaisir que de conseiller et guider les autres, même si ses avis ne font pas toujours l'unanimité. Il se fait donc un plaisir semaine après semaine de vous offrir des textes sur tous plein de sujets qui le passionnent entre un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, et...

Sympathique, mais limité pétard mouillé qu’est ce The Kid, variation semi-opportuniste, semi-paresseuse sur le genre daté, mais constamment actuel du western qui ne manque pourtant pas de propositions reluisantes. Près d’une décennie après sa dernière réalisation, l’acteur reconnu, mais un peu effacé qu’est Vincent D’Onofrio a choisi une valeur plus sûre pour mettre un peu de piquant dans sa carrière, qui se résume davantage à la télévision qu’au cinéma, récemment. Avec un film ressemblant à un trip d’amis par moment, il a fait appel à quelques collègues du remake décevant qu’était The Magnificent Seven pour construire à son tour un…

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Un an après avoir créé toute une commotion dans le domaine cinématographique avec son merveilleux Hereditary, Ari Aster revient à nouveau avec l’intention de chambouler notre définition de l’horreur. Ce faisant, il propose un délire encore plus concis et ambitieux qu’à son premier tour de piste. Sans être surprenant, Midsommar impressionne et nous colle à la peau, soyez prévenus.

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Bien qu’un cran plus fluide et tolérable que son prédécesseur, cet énième Spider-Man, nouvel essai purement estival histoire d’alléger les aventures des amis de la grande famille Disney Marvel, n’en demeure pas moins une proposition beaucoup trop enfantine où, lorsque remises en question, les pièces a priori amusantes ne s’emboîtent aucunement.

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Judicieusement associé à Toy Story, en toute ironie cela dit, Child’s Play, cette relecture des mésaventures de Chucky, la célèbre poupée meurtrière, était la fausse bonne idée qui finalement fonctionne assez bien, promettant beaucoup de plaisir pour une toute nouvelle génération.

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Avec un film inutile, mais de qualité, Disney persiste et signe dans sa mentalité de suites à laquelle Pixar a tenté pendant longtemps de résister. Un effort loin d’être nécessaire, surtout après une boucle admirablement bouclée, mais qui vaut son lot de bonnes idées pour un divertissement des plus louables en famille.

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Ça y est, le réputé cinéaste du peuple Luc Besson a officiellement touché le fond. Pas seulement au niveau personnel, petite référence à ses déboires juridiques, mais au niveau artistique, si on peut vraiment lui accorder ce prestige, avec ce Anna, production minable et risible qui assomme par son incapacité à se tenir debout, n’en déplaise à son héroïne indestructible qui croit encourager le féminisme, mais ne fait qu’étendre les problèmes misogynes de son créateur. En gros, un navet pur et dur qui a bien failli ne jamais se rendre sur nos écrans.

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Bien connu des cinéphiles, le cinéaste Jim Jarmusch a rarement fait le saut vers un cinéma plus grand public, avec sa vision singulière sur la banalité de la vie et l’inévitabilité de la mort. De le voir tenter de se lancer dans quelque chose de plus accessible permet de comprendre son hésitation, avec ce décevant The Dead Don’t Die, qui le lance dans plus de directions qu’il n’est capable d’en gérer.

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Sans le moindre désir d’aller au-delà de la proposition originale, cette suite foncièrement inutile au néanmoins mignon et valable The Secret Life of Pets est le summum de la production opportuniste qui, tout en faisant tout pour s’emparer sans vergogne du pognon du public cible, ne manque pas de noyer son long-métrage dans des idéologies douteuses et problématiques.

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D’une franchise qu’on est en train d’épuiser à l’usure, constamment en crise identitaire, ressort un Dark Phoenix imbécile au possible qui noie ses ambitions dans un raz de marée de ridicule. Il est effectivement temps de mettre fin à la souffrance et de laisser les X-Men, et tous leurs mutants, voler de leurs propres ailes au lieu de les forcer, tel des pantins, à nous divertir bêtement.

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