Auteur/autrice : Jim Chartrand

Jim Chartrand est bachelier de l'Université de Montréal en Études cinématographiques. Il gère également un département Superclub d'une succursale Vidéotron. Et il adore la culture avec le plus grand C que vous pouvez imaginer. En fait, s'il n'avait pas autant de fatigue de sa sage vie remplie, il consommerait encore davantage de ces nombreuses drogues de l'art et du divertissement pour mieux vous en parler. Puisque avouons-le, rien ne lui fait plus plaisir que de conseiller et guider les autres, même si ses avis ne font pas toujours l'unanimité. Il se fait donc un plaisir semaine après semaine de vous offrir des textes sur tous plein de sujets qui le passionnent entre un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, et...

The Hunt c’est le titre anglais d’un très bon et troublant film danois, Jagten, sur les revers nocifs des fausses accusations de pédophilie. C’est aussi, désormais, un film américain qui n’a absolument rien à voir avec le drame qui mettait en vedette Mads Mikkelsen. On sait qu’on a habituellement en horreur les remakes, mais on aurait presque préféré que le long-métrage qui nous intéresse en soit un, plutôt que le véritable déchet qu’on nous inflige à sa place.

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Que diriez-vous d’un monde où tout le monde déteste profondément François Létourneau, enfin, « Gaétan Delisle », du nom de son nouveau personnage? Aussi inusitée soit-elle, après deux épisodes dévoilés aux médias ce mercredi matin, c’est ce que semble être l’une des nombreuses prémisses proposées par sa première télésérie dont il a assuré l’entièreté de l’écriture. Pour le reste, le choix était clair, son fidèle acolyte Jean-François Rivard devait absolument s’occuper de la réalisation. Enfin, peut-on donc s’exclamer, C’est comme ça que je t’aime, leur troisième projet, nous arrive à point pour qu’on en déguste encore chaque instant.

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L’homme qui a tout n’est rien sans amour. Une prémisse complètement inusitée pour un film d’horreur on ne peut plus représentatif de notre époque, où à l’aide de la technologie, on modernise les écrits de H.G. Wells pour s’attaquer à une véritable abomination: la violence envers les femmes. Non, ce n’est décidément pas The Invisible Man comme vous vous y attendez.

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Il est honorable que les créateurs derrière le mégasuccès mondial que fut le film d’animation Frozen ont pris leur temps pour s’assurer que leur suite ne sente pas le réchauffé, ni l’opportunisme évident (on pense à The Secret Life of Pets 2). Ainsi, six ans après le film qui a charmé tout le monde et envahi les oreilles de tous, voilà que toute la bande est de retour pour un deuxième tour de piste probablement un peu trop touffu et fade pour son propre bien.

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La mode est à la féminisation, ou du moins à s’intéresser finalement au point de vue des représentantes du sexe féminin. Si certains projets ont la main plus heureuse, leur réception est encore la preuve, toutefois, que le chemin est encore long à prendre. Néanmoins, ce Ophelia surprend, puisque son savoir-faire répare souvent ses faux pas et l’intérêt ne disparaît que très rarement au fil de l’écoute.

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Ken Sanzel met toute la gomme dans Kill Chain, renommé Les hommes de main en français au Québec, un autre film de série B à intérêt moindre où les meilleurs éléments sont certainement de loin ceux qu’on aurait imaginés. Il est désormais disponible, puisqu’il est directement sorti en DVD.

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Eh oui, encore une adaptation américaine d’un film étranger acclamé. Pas question toutefois, ici, d’y aller plan par plan, mais bien de réinterpréter l’essence de la source et, avec surprise, de le recentrer, mais, surtout, de le simplifier! L’épuisant Force Majeure de près de deux heures devient ainsi Downhill, une comédie noire monotone d’à peine une heure et demie.

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Daniel Grou, qui se retrouve encore malgré lui avec la nécessité de devoir préciser qu’il est bel et bien toujours « Podz », n’est jamais à court d’ambitions, et son retour au grand écran avec Mafia Inc. le prouve encore grandement. Pas par l’entremise de la technique, cette fois, mais plutôt dans sa manière d’aborder un genre et un sujet et tenter de le faire sien. Ici, le film de mafia, pour illustrer qu’il n’y a pas qu’en Italie qu’on y trouve cette déclinaison du crime organisé.

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