Auteur/autrice : Jim Chartrand

Jim Chartrand est bachelier de l'Université de Montréal en Études cinématographiques. Il gère également un département Superclub d'une succursale Vidéotron. Et il adore la culture avec le plus grand C que vous pouvez imaginer. En fait, s'il n'avait pas autant de fatigue de sa sage vie remplie, il consommerait encore davantage de ces nombreuses drogues de l'art et du divertissement pour mieux vous en parler. Puisque avouons-le, rien ne lui fait plus plaisir que de conseiller et guider les autres, même si ses avis ne font pas toujours l'unanimité. Il se fait donc un plaisir semaine après semaine de vous offrir des textes sur tous plein de sujets qui le passionnent entre un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, et...

Faire différent vaut souvent son pesant d’or et, à son image, l’humoriste Mariana Mazza a voulu terminer la tournée de son premier spectacle Femme ta gueule d’une manière originale: un film. Certes, ce n’est pas totalement un film à sketchs, ni totalement un véritable long-métrage. Plutôt une version singulière de revisiter son spectacle, coûte que coûte.

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Pour son deuxième long-métrage, Nadia, butterfly, le cinéaste Pascal Plante a décidé de doubler la mise et de jouer la carte de l’ambition. Pourtant, s’il parle de grandes choses, il ne perd jamais son désir pour l’intime et il ne quitte jamais la petite échelle de laquelle il aborde le microcosme qui l’intéresse, et qui devient la bulle observatrice du spectateur, convié au regard objectif d’un univers et d’un personnage qui ne semblent pas prêt de révéler tous ses secrets.

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S’il y a une chose qui est sûre, c’est que Valley of the Gods n’est certainement pas le genre de film auquel le spectateur peut s’attendre, étant donné l’univers particulièrement singulier qui l’attend. Dommage que l’ensemble qui dépasse de peu les deux heures est difficilement supportable. Les plus courageux peuvent toutefois satisfaire leur curiosité, puisqu’il est disponible en DVD.

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Les créateurs mettent toujours un peu du leur dans leurs œuvres. La cinéaste Miryam Bouchard a sauté à pieds joints dans ses souvenirs pour son premier long-métrage « très très librement inspiré » de sa vie après une feuille de route aussi impressionnante que chargée. Dommage que comme bien d’autres qui s’y sont frottés, sa proximité avec le sujet parvient autant à relever ses qualités que ses défauts, créant une œuvre souvent trop lisse et gentille, plutôt que le coup au cœur qu’elle aurait véritablement dû être.

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On revit avec un bonheur évident toute la fébrilité et la passion qui occupent tout l’espace du magnifique Les Misérables de Ladj Ly. Cela confirme sans mal l’importance de ce film qui, du jour au lendemain, a eu tout ce qu’il faut pour s’approprier le titre d’une des plus grandes œuvres du non moins grand Victor Hugo. Pour ceux qui n’auraient pas encore eu la chance de s’y coller, il est enfin disponible en DVD.

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Comme toujours chez Daniel Roby, l’ambition ne manque décidément pas. L’intérêt, lui? C’est toutefois une autre histoire. Dommage, puisque Target Number One représente un retour à l’écriture pour ce cinéaste qui s’est fait ami des genres et des époques dans les dernières années, américanisant le cinéma francophone pour finalement livrer ici son premier film presque entièrement dans la langue de Shakespeare. Une histoire très canadienne, cela étant dit.

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À l’instar de Crazy Rich Asians, The Photograph s’amuse à diversifier les balises habituellement très préconçues de Hollywood pour offrir une romance afro-américaine faite par et pour la culture à laquelle le film s’intéresse. Sans être mémorable, l’œuvre d’un naturel désarmant est menée de front par l’impressionnante domination méritée de Issa Rae et LaKeith Stanfield, qu’on voit de plus en plus un peu partout. Le film implique ainsi un visionnement doux et délicat tout désigné à s’offrir finalement chez soi.

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Drôle de visionnement que cette relecture « disney-isé » de Dolittle délaissant les décors modernes des versions de Eddie Murphy et s’entourant de CGI et de faux animaux, alors qu’il devient évident dans tous les recoins qu’on ne savait plus où donner de la tête pour sauver le projet du naufrage. L’échec finit par surpasser la fascination malsaine qui nous habite toutefois tout du long.

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De ces beaux films imparfaits, mais nécessaires, l’irrésistible Kuessipan de Myriam Verreault, co-scénarisé par Naomi Fontaine et librement inspiré de son recueil de poésie du même nom, en fait certainement partie. En ces temps incertains, sa disponibilité à grande échelle autant physique que numérique le place en tête des suggestions pour s’ouvrir aux autres et se cicatriser le cœur.

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