Il n’y a pas grand-chose qui arrête Tom Hanks et le convenu, mais engageant et souvent très joli News of the World le prouve à nouveau alors que ce Forrest Gump vieillissant parcourt kilomètres et obstacles pour nous attendrir. Pari réussi pour ce long-métrage qui nous a à l’usure, nous laissant avec un sentiment emballant. Pour ceux ayant raté ce nommé à la prochaine cérémonie des Oscars, il arrive finalement en DVD.
Auteur/autrice : Jim Chartrand
Précédé d’une rumeur favorable et auréolé d’une prémisse connue, mais qu’on promet de présenter sous un angle nouveau, il y avait beaucoup de potentiel dans le Freaky qu’on a voulu proposer. Dommage qu’il ne s’agit que d’une autre offrande du (trop) productif Blumhouse s’adressant à un public beaucoup trop naïf, adolescent et facile.
Il y a énormément de beauté (et de douleur) dans le suspense dramatique mélancolique qu’est Let Him Go, adapté du roman du même nom de Larry Watson, renommé un peu trop littéralement Laisse-le partir dans sa version française au Québec. Majoritairement relevé par le soin de qualité supérieur à sa production et ses détails techniques, disons que le film pourra en ralentir plus d’un de par son rythme lancinant et certains détails moins convaincants de son récit. N’empêche, voilà un long-métrage qui à défaut de ne pas dévoiler ses belles images en salles sombres, se laissera agréablement regarder dans son salon.
Parfois, il faut s’avoir s’arrêter au bon moment, et c’est ce que Martin Matte avait compris en mettant fin à son immense succès télévisuel qu’est Les beaux malaises. Probablement incapable de rester en suspens face à la pandémie, voilà que le célèbre humoriste a surpris tout le monde en annonçant qu’il effectuerait finalement un retour au petit écran. Basé sur les trois premiers épisodes de dix présentés aux médias, on peut toute de suite admettre que les fans de la première heure risquent difficilement d’être déçus. Repoussant continuellement ses propres balises et enrichissant significativement son univers, la troisième saison de…
Annoncée comme la quatrième et ultime saison de la populaire et encensée télésérie Faits divers, c’est dans un contexte singulier et fichtrement actuel qu’elle se dévoile à nous, du moins si l’on se fie aux trois premiers épisodes offerts aux médias. Un dernier tour de piste qui jouit encore des mots de Joanne Arseneau et du regard de Stéphane Lapointe.
À l’instar de plusieurs nouvelles de Philip K. Dick, la légende de Robert The Bruce, figure notable dans l’histoire trop peu connue de l’Écosse, semble être inadaptable au grand écran. De fait, les productions à son sujet se rendent rarement dans les salles sombres et c’est en DVD qu’on peut découvrir la plus récente version qui agit comme une suite involontairement volontaire au beaucoup plus mémorable et marquant Braveheart.
Tous les univers cinématographiques ne méritent décidément pas d’être approfondis et on l’apprend souvent à la dure. C’est le cas de ce Peninsula, qui nous arrive en DVD après un court passage en salles sombres (et en IMAX notamment) dans le contexte pandémique ironiquement approprié, sorte de suite indépendante et dérivée du succès coréen Train to Busan qui ne s’avérait certainement pas aussi réussi qu’on avait semblé nous le vanter. Une chose demeure sûre, à côté de cette affreuse nouvelle proposition, c’était une grande œuvre.
Amoureux des univers riches et touffus, en plus d’être un cinéphile évident, RZA revient à la réalisation pour offrir quelque chose de plus terre à terre, sans délaisser une part de la folie qui l’habite régulièrement. Cut Throat City est à voir chez soi dès mardi.
Après s’être aventuré dans des territoires qui lui étaient moins familiers, l’éternel fanfaron romantique qu’est le cinéaste Emmanuel Mouret a décidé de retourner à ses premiers amours. La mélancolie encore plus appuyée que précédemment et le savoir-faire et le confort vont cependant lui jouer quelques tours, dans son film Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait.
De par son sujet et la réalité qu’il dépeint, La déesse des mouches à feu ne cherche pas nécessairement à s’orienter vers l’agréable. Dommage alors que cette plongée dans les enfers des démunis soit aussi pénible, n’en déplaise à toutes les volontés artistiques de ce monde.