Espérons seulement que ce navet permettra de remettre les pendules à l’heure, de faire face à un certain échec et de repousser les grosses têtes à revisiter leurs pratiques et à nous redonner envie de s’intéresser à leurs curieuses bibittes.
Auteur/autrice : Jim Chartrand
Babylon est un fourre-tout immense qui n’en dépasse jamais le stade. Un projet inspirant constamment en train de s’égarer qui, s’il avait été mieux travaillé, aurait décidément pu créer l’événement, comme il semble convaincu de le faire.
Casse-tête sans réelle résolution, L’homme de la cave captive. Sa caméra capte ses personnages et ses lieux et souvent même les trappe à l’intérieur, dans une angoisse prenante que les mélodies de Bruno Coulais rattrapent rapidement.
Avatar : The Way of Water est un grand spectacle. Ce grand spectacle est par ailleurs très long, en dépassant la barre des trois heures. Il est, enfin, exactement ce que s’attendaient de retrouver tous ceux qui réclamaient le film avec insistance.
The Whale et donc est un film qui choque, mais pas pour les bonnes raisons. Maladroit quoique fait avec un talent certain autant devant que derrière la caméra, il s’agit toutefois d’un film largement problématique qui tente de cacher ses problèmes par de la beauté.
Loin derrière les volontés opportunistes du récit autobiographique dont se targuent habituellement ceux qui se lancent dans un projet du genre, Mendes en profite ici pour continuer d’explorer ses thématiques qui continuent de la hanter, pour notre plus grand bonheur.
Spoiler Alert saura répondre aux attentes de ceux qui se rendront voir le film en connaissant les grandes lignes de l’oeuvre, mais qui ne souhaitent pas être confrontés dans leurs idées.
Que ce soit ses ruptures de ton, l’absence de logique narrative ou la difficulté de donner clairement un sens à la totalité, le long-métrage optant pour une métaphore généralisée sur un mal-être omniprésent avec lequel il faut apprendre à vivre, le film devient finalement son propre remède pour se motiver, se nourrir et se soigner l’esprit.
Voilà un hymne à la vie et par le fait même au cinéma, qu’on aura certainement vite envie de redécouvrir, juste pour le plaisir.
Loin toutefois de faire office d’œuvre récapitulative, d’être à la hauteur des attentes, ou encore de les dépasser, face à quelqu’un qui se dit un peu fatigué d’une certaine industrie, il s’agit au contraire du testament évident de quelqu’un qui a encore énormément de plaisir et de dévouement à créer.