Drop pourrait s’oublier rapidement. Des productions anonymes de cet acabit se font par centaines, chaque année. Sauf qu’il laisse un mauvais goût en bouche. Et ça, malheureusement, c’est beaucoup plus dur à pardonner.
Auteur/autrice : Jim Chartrand
Larry (iel) nous séduit au détour, puisqu’à l’image de son sujet et de ses propres créations, le film s’avère à la fois authentique et unique, mais également plus grand que lui-même.
On regrette que la majorité du film repose sur le cliché agaçant de la jeune ado que personne ne prend au sérieux et que personne ne veut écouter. Un peu à l’instar de ces morts qui finissent par toutes se ressembler ou suivre le même procédé, y apportant de la redondance plutôt que de la surprise ou de la créativité.
Bien que la question se pose à chaque refonte « en vrai » et que la pertinence s’avère plus notable pour Blanche-Neige, qui a eu droit à toutes les versions imaginables ou presque, on peut comprendre que Disney a une affection particulière pour ce conte, qui est après tout leur premier long-métrage, sorti en 1937.
Troublante d’actualité, un peu comme Veille sur moi le faisait dans un tout autre contexte, L’indétectable risque certainement d’enflammer de nombreux débats, et susciter de nouvelles craintes.
The Electric State peut ainsi faire passer le temps des cinéphiles les moins difficiles cherchant un divertissant particulièrement léger, mais on conseillera surtout de tout simplement passer son chemin et de se débrancher d’un tel supplice. Ce sera, en toute ironie, après tout la morale dégoulinante de la fin. Vous aurez été prévenus.
Black Bag, aussi prestigieux dans son contenant que son contenu soit-il, ne réinvente pas la roue, donc. Et si l’approche est plus chic et pince-sans-rire aux premiers abords, cette énième variation sur tous les Mr. & Mrs. Smith de ce monde divertit avec la plus grande aisance.
Opus plaît donc, mais ne satisfait que moyennement, son appréciation dépendant d’à quel point les spectateurs voudront s’abandonner à une proposition aussi déconcertante.
En brassant les cartes, le cinéaste Jérémie Battaglia offre un très beau documentaire avec Une jeunesse française, une oeuvre qui nous gardera rivés sur nos sièges jusqu’au bout.
Divisé en deux parties distinctes, le long-métrage perd alors de son intensité, de son intérêt et de sa pertinence en avançant. Le scénario brouillon n’arrive jamais à bien lier ses meurtres entre eux ou à prouver que son histoire mérite d’être racontée.