Avec une finale banale et convenue, dont le dernier plan est attendu et imaginé après à peine cinq minutes, ce Wolf Man lui-même ne semble pas intéressé à débuter une nouvelle franchise.
Auteur/autrice : Jim Chartrand
The Brutalist est une expérience cinématographique comme il s’en fait peu de nos jours et évoquant un cinéma d’hier avec juste ce qu’il faut de panache pour l’ancrer dans notre présent. Osant au septième art ce qu’on semble uniquement réserver de nos jours aux petits écrans, Brady Corbet redonne beaucoup de noblesse à un art qui en arrache régulièrement.
Se terminant comme un cycle, autant de la vie que du temps et des saisons qui passent, au gré de la fin d’une parenthèse qui se dessine visuellement avec splendeur, on regrettera que cet opus manquera de cette beauté et cette poésie pour se montrer plus marquante. De l’adaptation d’un livre qui aura pris moins de cinq ans pour voir le jour, on se dira que la production de The Room Next Door aurait pu faire preuve de plus de travail.
Babygirl est ainsi palpitant. Une oeuvre forte qui provoque, mais pour mieux repenser comment on perçoit les gens et ce qui est acceptable, ou inacceptable. Hantant de bout en bout, on en ressort aussi excité que la tête remplie d’idées.
Que les acteurs parviennent néanmoins à garder un certain sérieux dans toute cette entreprise relève de l’exploit, les postures « animales » de notre personnage principal ayant de quoi faire rire aux éclats. Comme quoi, au moins pour les spectateurs, il reste de ce Kraven the Hunter quelque chose de marrant, entre plusieurs scènes d’action tout de même bien huilées.
Pour les inconditionnels, A Complete Unknown demeure un produit de grande qualité, à défaut de nous en apprendre beaucoup ou de réellement fasciner.
The End demeure une oeuvre assez unique en son genre qui saura ravir ceux qui voudront s’abandonner à un exercice aussi soigné et singulier.
Lorsque défilera son générique, Queer sera désormais parfaitement en fusion avec nous, prêt à ne plus nous quitter et à partager ses mystères, mais certainement pas ses clés ou ses réponses, avec nous. Et, bien que bouleversés, comme on commence à en avoir l’habitude, on lui en sera à nouveau immensément reconnaissant.
Via ces deux exercices mêlant adroitement expériences personnelles et maîtrise de son médium, il fait bon de voir des grands cinéastes ne pas avoir peur de se mouiller et de continuer d’avoir envie d’explorer, d’aller ailleurs (mais pas tant que ça, finalement) et de ne jurer, au bout du compte, que par une chose: le pouvoir infini du cinéma.
Enfin, via une finale glaçante qu’on voit tout de même venir, T-REX demeure une oeuvre pertinente, soignée, mais qui, malgré les limites de son format, semble s’étirer peut-être un peu trop pour son propre bien.