À quelques jours de leur arrivée à Montréal, les maestros nagent en plein bonheur. Que réservent-ils à leur public outre-Atlantique? Un DJ set renouvelé, jamais exploré, comme à leur habitude. Et sûrement un clin d’œil à la culture musicale locale dont ils connaissent le label 7e Ciel et le rappeur Koriass.
Auteur/autrice : Hélène Boucher
C’est lors d’un lancement au Théâtre Fairmount que l’équipe a procédé au dévoilement de ce qui s’annonce, encore une fois, une expérience tout terrain, tout style musical.
Puisant dans son vaste répertoire, des premiers tubes, dont Ma gonzesse (1979), à Manu (1981) et Morgane de toi (1983), Renaud avait l’adhésion absolue de son public de tout âge à qui il a généreusement tendu le micro pour créer des chœurs infinis.
Griffe du festival, l’inédit le caractérise dans l’écosystème montréalais des événements culturels. On y met en lumière des textes en phase d’écriture, inachevés, pour le bonheur du public qui intercède dans sa gestation.
Sur la pièce Sira, la chanteuse clame la droiture de suivre une destinée loin des détours du chaos pour réaliser son plein potentiel. Et elle en incarne un modèle irréprochable pour les générations actuelles et à venir.
À quelques semaines de la fin prévue du mandat de l’actuel chef d’État, la situation dans ce pays d’Afrique est plus volatile que jamais.
Liebestod: saut dans les tranchées contemporaines du désespoir et de la foule solitude, où le rêve et l’amour épargnent de la mort brutale du fleuve glacée.
Au-delà de la vision apocalyptique d’un futur inquiétant où les forces de résilience devront être décuplées, la chorégraphe et danseuse néerlandaise libère par son art toute tension de l’être, tout tabou en nous éclaboussant de son génie subversif et de son rire aux dents métalliques.
Film hautement revendicatif, bousculant l’âme comme une gifle sur les dérives de l’ordre supposément protecteur qui saccage l’enfant interprété magistralement par Alexis Tonetti âgé de 12 ans, Rien à perdre agit comme un coup de poing envers les institutions et réveille une foi en l’esquive humaine à leur échapper.
La prestation unique de Searching For Goya réserve une expérience digne des scènes new-yorkaises que la compagnie connaît bien. « Il faut venir à notre rencontre, au nom de la passion de vivre, de la compassion et de l’humanité. »