« Elle a souffert en silence. Elle était dépendante des décisions de Camus et elle a connu des frustrations à force de l’attendre jusqu’à sa mort. »
Auteur/autrice : Hélène Boucher
Dankoroba (Disques Nuits d’Afrique) est né d’enregistrements et collaborations de Bamako à Montréal avec comme fil conducteur les « Sumusso » (les femmes en langue mandingue). Un son traditionnel et actuel grâce aux arrangements du réalisateur émérite Jean Massicotte, à qui l’on doit les albums Glee de Bran Van 3000 ou The Living Road de Lhassa de Sela, parmi tant d’autres.
La cinéaste-militante romancière, à qui l’on doit les œuvres La femme qui fuit (Marchand de feuilles, 2015) et Femme forêt (Marchand de feuilles, 2021), prend son souffle en plein élan de la littérature.
Dans cette histoire qui n’est pas sans résonnance avec le chaos sociopolitique actuel d’Haïti, Sofia Blondin s’abandonne au roman teinté de vaudou et de « réalisme magique ».
« On assiste avec Terrasses à une poétisation du moment tragique, puis à l’apparition du « nous » qui raconte la réalité intime et le moment de la bascule dans l’horreur », affirme le metteur en scène Denis Marleau, qui signe l’adaptation de ce texte littéraire.
En avril dernier, leur nouveau tube Mogolu – « les gens en bambara » – est venu comme un réveil dansant, une ode à la découverte et au mouvement. L’une des trois compositions inédites de leur prochain album La vie est belle attendu pour septembre.
L’optimiste Bombino croit à un retour de la paix comme avant 2007, au Niger. Les tensions sociopolitiques se dissiperont un jour grâce au pouvoir de la musique… et de sa guitare!
« On est des femmes africaines sans barrières face au monde. On aimerait que les choses changent pour les femmes et on fait tout pour ça. Le monde change et on aimerait que la femme n’ait plus besoin de revendiquer sa féminité et des droits. »
Promesse d’élévation à la transe, Kin’Gongolo Kiniata innove par leur base rock-électro, à laquelle se ponctue des mélodies congolaises. La musique afro-beat, celle de Yemi Alade et Davido, rencontre aussi leur adhésion.
Pour les trois frères originaires d’Agadez, au nord du Niger – Moussa Ibrahim, Abdourahamane Ibrahim, Abdoulaye Ibrahim et le batteur Alghabid Ghabdouan – l’aventure canadienne qui leur est offerte pour une première fois relève d’une bénédiction.