Cette pièce n’était pas écrite, n’existait pas avant la représentation et n’existe plus. C’est la beauté de l’improvisation; on a droit à un spectacle différent et unique chaque soir.
Auteur/autrice : Hélène Boisclair
L’objectif du Théâtre de l’Opsis, qui consiste à porter un regard neuf sur les classiques et de prioriser la direction des acteurs, est atteint haut la main; on a certainement envie d’en voir plus.
Mais après tout ça, on se demande: à quoi rime l’ambition, la performance, si on doit écraser tout sur son passage pour réussir?
On rit beaucoup, souvent jaune, ou on grince des dents devant la violence des propos, mais la justesse du jeu des comédiens et l’intelligence du texte fait de ce spectacle un pur divertissement pour un public averti.
L’ensemble est un pur divertissement et on rit du début à la fin; l’équipe projette de faire d’autres shows, et on a hâte d’y aller.
Le rythme est rapide et les enjeux trop nombreux pour qu’on y aille en profondeur pour certains: on est parfois étourdi par l’accumulation de références. Les mutant.es sont essoufflés dans leur quête de sens.