Décrit comme un « opéra performance pour voix solo et bande électroacoustique », Yo soy la desintegración, œuvre de Pauline Vaillancourt, reçoit un second souffle 20 ans après sa création. Présenté dans l’intimité de la Cinquième Salle à la Place des Arts, on était en droit de s’attendre à un bouleversement en huis clos. Mais ce déchaînement a-t-il eu lieu?
Auteur/autrice : Émilie Plante
La Révolution russe de 1917 a eu une influence notoire sur la société russe en général, mais également sur le milieu artistique. Même s’ils ont cru qu’une nouvelle ère débutait, de nombreux artistes ont été victimes du régime politique. C’est ce que le documentaire Silenced – Composers in Revolutionary Russia explique, cherchant à réhabiliter les compositeurs musicaux qui ont sombré dans l’oubli.
Cette année, l’équipe du Festival international du film sur l’art (FIFA) a mis les bouchées doubles dans le but de se renouveler et de proposer au public un festival sous le signe de l’excellence et de l’effervescence. Voué depuis sa création à la promotion et à la diffusion des films et documentaires sur l’art, le FIFA semble tenir encore une fois son pari: la vaste sélection qu’il nous propose est des plus invitantes.
C’est mardi dernier qu’avait lieu le lancement de la programmation 2017 d’Espace pour la vie. L’événement, qui a pris place au cœur du Planétarium Rio Tinto Alcan, se voulait le coup d’envoi d’une année consacrée à la célébration de la vie et d’une nature à la fois énigmatique, essentielle et éphémère.
Avant de revenir à la maison après une mission en Afghanistan, une cohorte de militaires français passent trois jours à Chypre dans le cadre d’une activité de décompression obligatoire. Dans ce film tourné presque en huis clos et adapté d’un roman de Delphine Coulin, les réalisatrices Delphine et Muriel Coulin s’intéressent aux conséquences du stress post-traumatique causé par la guerre et aux situations vécues par les femmes dans l’armée.
Le spectacle Corps avides, ce sont trois tableaux sous une même bannière, trois numéros commissariés par Dena Davida (cofondatrice de Tangente) qui ont pour trame de fond l’exploration des tensions physiques et psychiques.
Plusieurs films québécois et canadiens ont été à l’honneur durant la 45e édition du Festival du nouveau cinéma. Parmi eux, Stealing Alice, une première immersion de l’artiste Marc Séguin dans la sphère cinématographique, propose un univers à la fois froid, aérien et compassé.
Décrire La LOBA en un seul mot relève pratiquement de l’impossible, mais le mot le plus approprié serait sans doute atypique. Production atypique, concept qui sort du connu et du commun, La LOBA n’est pas vraiment un spectacle de danse dans le sens le plus strict du terme, mais un parcours chorégraphique dans lequel chaque visiteur vivra une expérience très personnelle.
Le Goethe Institut présentait les 8, 9 et 10 septembre derniers Whateverness Singularities en guise de spectacle d’ouverture de sa saison culturelle automnale. Le concept, issu de l’imaginaire de deux jeunes chorégraphes, Cyril Baldy et Tilman O’Donnell, redéfinit la notion d’art et ouvre avec un regard neuf cette nouvelle saison.
Un double lancement multisensoriel : c’est ce que Tangente et Danse-Cité ont orchestré ce lundi pour inaugurer leur nouvelle saison. Le lancement aux couleurs des pièces que les deux compagnies présenteront cet automne avait lieu à la Société des arts technologique avec laquelle elles se sont associées pour une de leurs œuvres conjointes.