Dans une chambre face à la mer, un homme reçoit une femme, toutes les nuits. Du moins, il aurait pu la recevoir. Le texte de Duras raconte ces rendez-vous hors du temps, comme on ravive un souvenir ou un fantasme. L’adaptation à deux voix de La maladie de la mort, par Martine Beaulne, met en scène cette rencontre possible, au théâtre Prospero.
Auteur/autrice : Carolane Desmarteaux
Adaptation théâtrale de la dystopie écrite par Aldous Huxley en 1931, Le meilleur des mondes de Guillaume Corbeil débutait la semaine dernière, au Théâtre Denise-Pelletier.
Où es-tu, matière? est un solo clownesque et poétique de la compagnie Brimbalante. L’œuvre est écrite, mise en scène et interprétée par Annabelle Aubin-Thuot (la clown Babiole). La pièce prenait place à Calixa-Lavallée (Art Neuf), dans le Parc Lafontaine, les 6 et 7 juin derniers.
Présenté cette semaine au Théâtre La Chapelle, le spectacle Nous serons éternels s’inspire des sonnets de William Shakespeare. La création est portée par quatorze acteurs sur scène, dans une ambiance charnelle et printanière. Ce nouveau spectacle de Patrick R. Lacharité se veut une rencontre à travers les siècles, d’un créateur à l’autre, un hommage à ce que l’art a d’éternel, à la vulnérabilité des individus et à la fougue des Hommes.
La dernière création de Dimitris Papaioannou est à l’Usine C pour quelques jours à peine. Le créateur a d’abord été reconnu comme peintre et bédéiste, mais ce sont ses mises en scènes de performances vivantes qui ont fait voyager son nom aux quatre coins du globe. Si on ne peut généralement pas nier les origines en art visuel de Papaioannou dans les choix scénique qu’il propose, The Great Tamer est parsemé de références créatives; une véritable visite au musée.
Créée en 2017, l’adaptation théâtrale du film Le déclin de l’empire américain de Denys Arcand par le Théâtre PÀP est de retour sur les planches, à l’Espace Go. Ce grand classique du cinéma québécois est-il toujours aussi criant d’actualité? Ou est-il simplement rafraichissant de tout à coup se reconnaitre un peu plus dans les personnages-monuments que le grand scénariste et réalisateur nous a légué?
L’art de la chute prend place autour des événements du 15 septembre 2008, que le monde économique célébrera cette semaine. Vous ne connaissez pas l’histoire de la faillite de Lehman Brothers? Peu importe, toute l’équipe de Nuage en Pantalon vous guidera dans les dédales de la pensée des « traders » de Wall Street.
Chaque année, le festival Fringe St-Ambroise donne à voir de tous types de performances. C’est avant tout une plate-forme fantastique pour la relève artistique et théâtrale. À cette occasion, La Débarque, pièce dramatique de Thierry Leblanc, mise en scène par Pénélope Deraîche-Dallaire, prenait le Studio Jean-Valcourt d’assaut, au Conservatoire d’art dramatique de Montréal.
La dernière création de la compagnie ISOCHRONE se joue en ce moment, au Théâtre La Chapelle. La turbulente déroute de la mémoire qu’illustre Temps Universel +1 met en scène une interprète seule… Seule avec ses doubles et ses échos, en rencontre constante avec l’éclat des souvenirs qu’elle reconstruit devant nous.
Lamelles, une oeuvre présentée à l’Usine C, est sensible, sensuelle, beaucoup plus que ce que la réflexion du metteur en scène sur sa création ne pourrait d’abord le laisser croire. Car, si ce sont des écrits théoriques et le désir de confronter le corps des performeurs à un dispositif potentiellement restreignant qui forment la genèse du projet, le résultat est tel qu’on est entièrement et physiquement absorbés par le mince espace de vie dont les possibles se déploient sous nos yeux.