Le marché domestique de la surveillance vidéo n’en est certainement plus à ses premiers balbutiements. Mais il arrive que l’on souhaite obtenir une qualité d’image et une polyvalence plus importante que celles fournies par des sonnettes vidéo, par exemple. Dans ce contexte, la caméra Go PT Ultra, de l’entreprise Reolink, pourrait être un très bon choix.
Avant d’évoquer les bons aspects de cet appareil – et ils sont nombreux –, il faut toutefois parler de l’éléphant dans la pièce: la conception parfois surprenante d’un aspect de la caméra en question, mais aussi l’imprécision de certaines étapes de la configuration.
Conception surprenante, en effet, car, comme cela est précisé sur le site web du manufacturier, ce modèle nécessite une carte SIM afin de transmettre son flux vidéo vers votre téléphone ou votre ordinateur. Si Reolink fabrique bel et bien des modèles disposant d’une antenne wifi, la Go PT Ultra n’en fait pas partie.
De fait, on peut imaginer que le « Go », dans le nom, évoque la possibilité de pouvoir installer cette caméra n’importe où, sans devoir dépendre d’une alimentation électrique sur secteur. Cela explique évidemment la présence, dans la boîte, d’un panneau solaire servant à alimenter la pile.
Toujours dans la boîte, on trouvera d’ailleurs le nécessaire pour accrocher la caméra (et le panneau solaire) à une paroi, à l’aide de vis, ainsi que des attaches pour faire tenir le tout à un tronc d’arbre, par exemple.
Et si l’utilisation d’une carte SIM est encore une fois tout à fait logique, l’espace dédié à l’installation de celle-ci est terriblement mal conçu. Plutôt que d’utiliser un support comme n’importe quel téléphone intelligent, la carte en question doit être enfoncée dans une fente, en espérant avoir poussé le tout jusqu’au fond.
Dans le cas où il serait nécessaire de retirer la carte en question, en raison de l’étroitesse de l’espace, c’est avec un coupe-ongles qu’il a été possible d’y parvenir, la paire de pinces étant trop large.
Idem pour la carte microSD, certes fournie par le fabricant, avec une capacité de 32 gigaoctets; puisque le seul fait d’insérer une carte SIM provenant d’un fournisseur canadien ne semblait pas être suffisant, et qu’il a fallu ajouter les informations NAP dudit fournisseur à l’intérieur d’un fichier texte copié sur la carte mémoire – une procédure détaillée seulement sur internet, dans la section « aide » du site web de Reolink, plutôt que dans le guide de démarrage de la caméra –, le même coupe-ongles sera nécessaire afin d’extraire la carte SD de son logement. Ou encore une pointe de crayon à mine, le tout accompagné d’une bonne dose de patience.
On comprend que normalement, ces étapes ne doivent être franchies qu’une seule fois. Mais il est tout de même frustrant de devoir consacrer tout ce temps à accomplir ces tâches. D’autant plus que le reste de la configuration est particulièrement simple: sur notre téléphone intelligent (il est aussi possible d’installer un logiciel sur notre ordinateur), il suffit de télécharger l’application, de scanner le code QR imprimé sur la caméra, et le tour est joué.
Par la suite, il est particulièrement simple de configurer des alertes, la qualité d’image transmise à l’application mobile est intéressante, et il est même possible de se servir d’un haut-parleur intégré pour envoyer un message aux personnes détectées par la caméra, entre autres options.
La caméra Go PT Ultra de Reolink, vendue pour environ 240 dollars canadiens, est une solution intéressante pour les personnes ayant besoin d’une surveillance vidéo à quelque distance d’une source d’alimentation conventionnelle, ou encore loin d’un réseau wifi.
Autrement, la compagnie propose une série de produits sans doute mieux adaptés à une utilisation plus « domestique ». À voir!