Jeux confortables et emplois sales se chevauchent dans ce simulateur de compagnie de recyclage de bateau qui donne un aperçu de ce que la vie pourrait être si le joueur avait une passion dévorante pour démonter des navires.
Le jeu nous situe assez rapidement dans le coeur de l’action : nous sommes le chef d’une entreprise bourgeonnante de recyclage de bateaux, nous nous sommes installés sur une plage qui abrite de nombreuses épaves, c’est maintenant le temps de les démonter pour récupérer les précieux matériaux et les vendre au marché.
En commençant d’abord tout petit, avec des épaves en décrépitudes, on acquiert de l’argent, qui nous permet progressivement d’acheter des meilleurs outils, d’engager des employés
(allô, le revenu passif) pour ensuite finir par être assez riche pour faire passer notre entreprise au niveau supérieur.
La progression avec l’expérience et l’argent permet une courbe assez linéaire, on finit par être capable de commander des épaves de plus en plus grosses, qui nous rapportent de plus en plus gros, et qui incidemment prennent de plus en plus de temps à récolter.
Les principaux objectifs du jeu sont en gros d’acquérir tous les outils, de mettre au niveau maximal toutes les bâtiments, et d’atteindre le niveau maximal de points d’habiletés pour maîtriser tous les aspects du jeu à 100% et débloquer l’inventaire complet
À bord de son vieux camion rempli de ferraille, le protagoniste sans nom ni visage que nous sommes semble vivre une belle vie de travail acharné, une vie qui semble être vraiment miséreuse quand on a des gigantesques problèmes d’inventaire trop plein comme ça m’est arrivé plusieurs fois.
Il s’agit clairement d’un jeu agréable à jouer, mais j’aurais personnellement du mal à justifier de continuer à jouer après que toute mon arborescence de progression eut été remplie. Sans objectif, ça peut devenir assez vite lassant!
Ship Graveyard Simulator
Développeur : Incubator Games, ConsoleWay
Éditeur : Incubator Games, ConsoleWay, Playway
Plateforme : Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One, Windows (testé sur Switch)