Montréal, mais aussi les régions limitrophes de la métropole comme les Laurentides, Lanaudière, la Montérégie et Laval, continuent d’enregistrer une croissance démographique soutenue, tout comme l’Outaouais, indiquent de nouvelles données de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).
Dans une note d’information publiée jeudi, l’ISQ révèle en effet que ces régions ont connu une croissance moyenne annuelle d’environ 1%, ou l’équivalent de 10 personnes supplémentaires par tranche de 1000 habitants. C’est d’ailleurs à Montréal que l’on retrouve la plus forte croissance, avec près de 16 nouvelles personnes par tranche de 1000 résidents. Suivent ensuite les Laurentides, avec environ 14 personnes de plus par tranche de 1000 personnes, puis Lanaudière et la Montérégie, toutes deux avec 12 résidents de plus par groupe de 1000 habitants.
À l’opposé, le Bas-Saint-Laurent, la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, et surtout la Côte-Nord enregistre des baisses démographiques. Dans cette dernière région du Québec, d’ailleurs, le recul correspond au départ (ou au décès) d’un peu plus de sept personnes par tranche de 1000 habitants.
Dans l’ensemble, le Québec a toutefois vu sa population augmenter d’environ 1% l’an dernier, que ce soit en raison de l’immigration ou des naissances.
De manière générale, les municipalités de 50 000 habitants et plus sont celles qui ont enregistré les croissances démographiques les plus fortes entre 2016 et 2019. En contrepartie, 42% des municipalités comptant moins de 1 000 habitants ont vu leur population se réduire. En 2019, près de la moitié de la population québécoise (47,7%) réside dans une des 10 municipalités de 100 000 habitants ou plus, précise encore l’ISQ dans sa note d’information.
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