Le Québec est-il fou de ses jeux vidéo? Non contente d’abriter, à Montréal comme à Québec, plusieurs grands noms de l’industrie – et quantité de petits développeurs, voilà que la province serait davantage accro aux divertissements numériques interactifs, révèle un récent sondage commandé par le studio Gameloft.
Ainsi, selon les résultats du coup de sonde, 33% des Canadiens ont l’habitude de jouer aux vidéo, contre 41% des Québécois. Et environ 70% des joueurs utiliseraient leur téléphone pour y jouer à des jeux, soit plus que toute autre plateforme.
Ces jeux sur plateforme mobile seraient particulièrement appréciés des femmes (dans une proportion de 75%), de personnes âgées de 18 à 34 ans (73%), des gens ayant au moins un enfant mineur (78%), et de ceux dont le revenu annuel est supérieur à 100 000 $ (73%).
« L’étude révèle également les joueurs sont particulièrement actifs le soir (61%), suivi de la nuit (28%) et l’après-midi (28%). Il existe aussi une différence d’habitudes nocturnes : les Québécois sont plus nombreux à jouer en soirée (72%) tandis que les résidents du reste du Canada sont pour leur part plus nombreux que les Québécois à jouer la nuit (34% contre seulement 13% au Québec) », lit-on aussi dans le communiqué accompagnant la publication du sondage.
Par ailleurs, le coup de sonde indique également qu’environ le quart des joueurs utilisent les temps d’attente pour sortir leur appareil mobile et y jouer quelques minutes. Cela vaut aussi pour le temps passé aux toilettes: la salle de bain représente ainsi un endroit approprié pour jouer aux yeux de 11% des participants au sondage. Celui-ci ne dit cependant rien sur les coliformes fécaux qui peuvent se déposer sur l’écran du téléphone lors de son utilisation dans cet environnement.
Le salon et la salle de séjour demeurent toutefois les endroits favoris des Canadiens pour y jouer à des jeux vidéo, puisque l’endroit recueille l’approbation de 62% des répondants.
Pour ce qui est des endroits dédiés, comme les cafés spécialisés, il semble qu’ils n’attirent pas particulièrement l’attention des joueurs, puisque seuls 4% des répondants disent se rendre dans de tels lieux pour y jouer à des jeux vidéo.