Discuter de changements climatiques avec un climatosceptique peut sembler une cause perdue, mais ça dépend avec qui. Plus on en parle dans les cercles d’amis et familiaux, et plus cela peut avoir un impact positif sur leur perception de la science du climat.
Selon une recherche parue lundi dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, le simple fait d’augmenter la fréquence des conversations rendrait en effet les gens qui étaient réfractaires à l’idée que l’humain puisse avoir un rôle dans les changements climatiques… un peu moins réfractaires.
La recherche va à l’encontre d’une autre perception, celle qu’il vaudrait mieux éviter ce genre de discussion pour éviter de faire monter le niveau d’hostilité dans la pièce: un sondage récent avait même révélé qu’aux États-Unis, 69% des gens jugent que le climat est un sujet important pour eux, mais seulement 37% en discutent à l’occasion. La principale raison de cet écart étant qu’ils sont convaincus que leurs amis réagiront mal. L’une des conclusions des auteurs de cette nouvelle recherche est donc que ces gens surestiment la réaction de leurs amis, et qu’une conversation civilisée est non seulement possible, mais peut finir par avoir un impact.
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