Selon la déclaration du maire de la ville de Chicago, Rahm Emanuel, plus de 57,6 millions de visiteurs se sont perdus à travers les édifices dans la brume du lac Michigan en 2018, une augmentation de 4,3% par rapport à l’année précédente, rapporte Time Out Chicago le 11 janvier.
«Quand vient le temps d’attirer les touristes et les hommes d’affaires, Chicago arrive à la cheville de n’importe quelle autre ville dans le monde», a affirmé le maire en conférence de presse. «En continuant de battre de nouveaux records de tourisme et à faire venir à Chicago des millions de gens de plus chaque année, nous créons des emplois et des opportunités économiques qui atteignent tous les alentours», poursuit-il.
Dès son arrivée à la mairie de Chicago en 2011, le maire Rahm Emanuel a fait du développement touristique une priorité. Depuis, plus de 22 000 nouveaux emplois liés au tourisme ont été créés et le nombre de visiteurs annuels a augmenté de près de 50%. Les revenus du secteur de l’hôtellerie a augmenté de 9,1%, redonnant à la ville 140$ million en taxes municipales.
Moins fameuse que New York ou Los Angeles, moins insolite que San Francisco ou Portland, n’empêche que les voyageurs auraient tort de contourner cette ville aux multiples boîtes de jazz, aux concepts de bars éclatés et aux allures futuristes. Chicago est à l’architecture, ce que Las Vegas est au jeu.
En tant que Gotham City dans The Dark Knight (2008) et endroit où vivent les jeunes rebelles des films de John Hughes dont Ferris Bueller’s Day Off (1986), entre autres, l’allure massive et glauque de la capitale du Midwest s’est déjà logée dans le subconscient des cinéphiles.
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