Le futur directeur de la NASA était climatosceptique… jusqu’à la semaine dernière, lorsqu’il a dû comparaître devant les élus de Washington chargés d’approuver (ou non) sa nomination.
Au départ, Jim Bridenstine est lui-même un élu: il est un des membres de la Chambre de représentants, représentant l’Oklahoma depuis 2012. À ce titre, il a défendu des positions très conservatrices, plus à droite encore que des positions traditionnelles du parti républicain: contre les gays, contre l’immigration… et aussi, contre le climat. Ce que n’a pas manqué de lui reprocher, lors des audiences sur sa nomination, le sénateur démocrate de Floride Bill Nelson, lui-même ancien astronaute: soutient-il toujours que le réchauffement climatique s’est arrêté, que le Soleil en était le principal responsable et que le CO2 n’est pas un gaz à effet de serre? En contradiction avec ses positions passées, Bridenstine a répondu que l’humain était bel et bien la principale cause du réchauffement climatique. À ses yeux, il ne faut pas confondre les « prises de position politique » qui étaient les siennes lorsqu’il était politicien, avec le rôle non-partisan que doit jouer la NASA.
Lors de ces mêmes audiences, le sénateur de l’Oklahoma Jim Inhofe s’est indigné que le « réchauffement climatique » vienne « encore » s’insérer dans des audiences sur la NASA. Inhofe est un des plus féroces défenseurs de l’idée que le réchauffement climatique est un canular.
En complément: