Dans la catégorie de patentes qui peuvent apporter de la joie dans le cœur du joueur moyen mentionnons: la musique de jeux vidéo rétro, jouer avec ses amis jusqu’à tard dans la nuit, la pizza double-fromage, et continuer une quête épique, alors que vous aviez mis un hiatus sur celle-ci.
Destiny 2 tombe définitivement dans cette dernière catégorie.
https://www.youtube.com/watch?v=LSxElWwWVFE
Qu’est-ce que Destiny?
Pour les gens qui ne connaissent pas le titre, Destiny se déroule dans un univers fictif dans lequel une grosse boule extraterrestre appelée le Voyageur – nous l’appellerons affectueusement Bouboule – est venue sur Terre pour aider les pauvres humains à améliorer leur sort grâce à l’apport de nouvelles technologies et de concepts jusqu’alors inconnu des tatas que nous sommes. Bon, le problème est que Bouboule a apporté dans son sillage un gros paquet de bibittes pas contentes de son œuvre – vous comprendrez que je résume sans trop révéler de l’histoire. Par conséquent, et de manière très raisonnable, les créatures décident de foutre une mornifle à tout ce qui touche de près ou de loin Bouboule, les humains y compris. Une autre histoire de service à la clientèle qui a mal tourné. On prend des notes, chères corporations.
Le joueur incarne donc un gardien: un combattant ayant des pouvoirs extraordinaires, pouvoirs issus notamment du fait qu’ils ont une relation particulière avec Bouboule, cette dernière lui fournissant la lumière nécessaire pour mener un combat utile contre les forces de la noirceur – faut croire que Bouboule aurait pu juste fournir l’ampoule incandescente comme technologie, mais bon, je suis qui pour chialer, moi. Cette relation est également entretenue par un cube Rubik nommé « Spectre » qui a pour tâche de guider le gardien, scanner des affaires, et faire des blagues douteuses. Les Spectres seraient en fait des fragments de Bouboule et auraient des relations privilégiées avec les gardiens.
Bon, maintenant que la table est mise, dites que Destiny est *prenez une respiration* un jeu de tir à la première personne en ligne et massivement multijoueurs avec des touches de jeu de rôle. Ce que ce verbiage signifie, c’est que vous êtes un gang à jouer ensemble sur les serveurs de Bungie et que vous tirez tout ce qui bouge en faisant progresser votre personnage. Si l’histoire se concentre sur le combat entre les joueurs et leur environnement – lire: les bibittes fâchées de se faire dire que leur appel est important pour Bouboule -, les joueurs peuvent également se flinguer entre eux, question de mesurer leurs compétences. Parce que tsé, quand l’humanité est en train de jouer son sort contre une horde de clients mécontents, c’est logique que faire en sorte que les gardiens s’entretuent pour « mesurer leurs compétences ».
Destiny 2 commence donc où Destiny se termine. Même concept, avec quelques transformations. Pour ceux qui connaissent bien la franchise, dites-vous que vous serez en terrain connu. Pour ce qui la connaissent moins bien, ça se prend très bien en main et vous pourrez tout de même comprendre ce qui se passe.
Ok, mais Destiny 2, c’est bon ou pas?
Si vous n’aimez pas les jeux de tir à la première personne, restez loin du titre. Par contre, si c’est votre tasse de thé, je peux vous dire que vous en aurez pour votre argent. Bungie nous a habitués à faire de jeux de tir extrêmement précis, et Destiny 2 tombe encore une fois dans cette catégorie. Les contrôles tournent au quart de tour, et le tout est extrêmement agréable à manier.
Si vous aimez la mythologie de Destiny, vous aimerez sans contredit le second opus de la série. L’histoire est prenante et vous en donne un peu plus sur l’univers. En plus, le gros méchant de la fin est presque crédible et quand même pas trop caricatural. Les combats sont épiques et jouer avec vos amis est définitivement plaisant. En plus, la progression des personnages est bien faite, et la quantité d’items permettant d’améliorer votre personnage est « Diabloesque » – lire : il y en a en ta…
Seules ombres au tableau: il y a des bogues. Dans mon cas, ça n’a pas été majeur, seulement des bogues d’animation, mais plusieurs se plaignent du manque de stabilité dans certaines occasions. Récemment, un groupe d’amis a été impliqué dans un bogue les empêchant de sortir de l’écran de téléchargement. Sinon, on dira de Destiny 2 que la progression du personnage est trop rapidement limitée. Le niveau maximal autorisé est 20; en seulement trois bonnes séances de jeu, je suis déjà au niveau 17. J’aurais aimé que l’on pousse encore plus sur la capacité de progression de nos personnages.
Au final, Destiny 2 est l’équivalent du film popcorn au cinéma. Oui, la recette est connue, mais elle fonctionne. Ça ne plaira évidemment pas à tout le monde, mais ceux qui désirent une aventure épique qui, en plus, peut se faire entre amis seront définitivement servis.
On aime
L’histoire et la mythologie
La prise en main
La grande quantité d’items
On aime moins
Quelques petits bogues
Une progression du personnage vraiment trop courte
Un commentaire
Très bonne critique Benoît! J’hésite depuis la sortie à l’acheter, mais je pense à finalement me lancer!