Le plus récent opus de John Irving s’intitule Les fantômes de l’Hôtel Jérôme. Il est traduit de l’anglais états-unien par Élisabeth Peellaert et publié aux éditions du Seuil.
En souvenir d’une autre époque, j’ai eu envie m’attaquer à cette brique qui comporte 992 pages dans le format numérique.
Bien sûr, après L’œuvre de Dieu, la part du Diable; Un mariage poids moyen et Le monde selon Garp, j’aurais dû m’attendre à me trouver face à la répétition de certains motifs.
La narration à la première personne et les personnages caricaturaux font partie de ce modèle répété à l’envi. La présence d’une mère libre penseuse n’est pas une surprise non plus, de même que la référence à la lutte olympique. Qu’à cela ne tienne.
Mais je ne m’attendais pas à une soutenance de thèse sur les mérites de tel ou tel entraîneur de ski ayant vécu durant la première moitié du 20e siècle. Ainsi, après avoir lu 150 pages dont aucune ne m’avait donné envie de passer à la suivante, j’ai jeté l’éponge en me demandant tout de même s’il y aurait un punch avant la fin.