À l’approche de la rentrée des classes et du retour au bureau, la compagnie Kensington, spécialisée en produits et accessoires pour le travail devant un écran, offre une nouvelle déclinaison de son clavier ergonomique. De quoi éviter d’éventuels problèmes musculaires ou squelettiques lorsque viendra le temps de taper ces fameux rapports TPS (avec leur page de garde!).
Affublé du doux nom de Pro Fit Ergo KB675 EQL TKL Rechargeable Keyboard, ledit appareil s’inscrit en droite ligne du clavier offert au sein de l’ensemble Pro Fit Ergo, en début de 2023.
Les différences sont toutefois bien présentes: tout d’abord, plutôt que de nécessiter un apport en piles, ce clavier dispose désormais d’une pile rechargeable utilisant un câble USB-A à USB-C. Câble qui, on l’aura compris, permet aussi de transformer ce clavier sans fil en… eh bien, un clavier avec fil.
Si l’on souhaite conserver l’aspect sans fil, on utilisera l’émetteur Bluetooth qui est fourni avec le clavier, et qui peut se ranger dans un petit emplacement prévu à cet effet, à l’endos de l’appareil. Ou il est certainement possible de simplement se connecter directement à notre ordinateur, si celui-ci est équipé d’une antenne Bluetooth… ce qui n’est pas le cas de ce journaliste.
Mais la particularité qui risque de provoquer le plus de discussions (ou d’interrogations), c’est le choix de faire disparaître le pavé numérique. Si celui-ci était présent dans la précédente déclinaison du clavier, on a ici droit à une section plus compacte à droite, ce qui a d’ailleurs poussé les ingénieurs, chez Kensington, à placer les indicateurs lumineux au centre, plutôt que sur le flanc.
Est-ce une bonne chose? D’un côté, ce clavier devient moins encombrant et dégage une certaine impression de flexibilité, d’audace, plutôt que de ressembler à un simple clavier de bureau utilisé pour réduire ses risques de blessures, bien assis dans notre cubicule.
De l’autre, si l’on utilise habituellement un clavier pleine grandeur standard, non seulement faudra-t-il réapprendre l’emplacement de certaines touches, puisque l’aspect ergonomique à mené à scinder le clavier en deux, en quelque sorte, mais il faudra aussi se débarrasser du réflexe d’utiliser le pavé numérique pour taper des chiffres (ou quelque NIP que ce soit), ou encore ne plus avoir recours à la touche retour traditionnellement située en bas à droite.
Et donc, ce clavier vaut-il la dépense? Si l’on souhaite mettre les chances de son côté, et éviter de potentielles blessures, l’angle inversé du clavier (qui penche vers l’avant, plutôt que vers l’arrière) et l’inclusion d’un repose-poignets sont tous deux d’excellents avantages. On appréciera aussi ce côté « flexible » imputable à la taille réduite de l’appareil. Mais ce clavier ergonomique sans fil rechargeable, vendu pour 75$ l’unité, demeure sans doute un produit de niche.