Après L’Atlas des changements climatiques et L’Atlas des animaux, les éditions Hurtubise proposent désormais L’Atlas du monde, une série de 60 cartes visant à mieux comprendre les particularités géographiques, climatiques, mais aussi animales et humaines des cinq continents de notre planète.
La chose est ambitieuse. Après tout, il serait certainement possible de consacrer des milliers, voire des millions de pages à chacun des continents en question, tant les différents sujets sont faciles à creuser. Environnement, climat, animaux, infrastructures, monuments, particularités démographiques… la liste est longue, et les auteurs de ce guide ont eu l’embarras du choix afin d’illustrer lesdites 60 cartes qui composent ce recueil.
Mais avec autant d’abondance, et avec un nombre de pages limité, il a fallu non seulement sélectionner les informations que l’on souhaitait présenter, mais aussi s’arranger pour que tout cela soit lisible et bien mis en page.
Et c’est là que le bât blesse: si l’on peut certainement apprécier plusieurs cartes, notamment celles qui expliquent les courants océaniques et atmosphériques au-dessus des différents continents, ou encore celles qui montrent les principales espèces animales vivant dans les différentes régions du monde, d’autres sections sont si surchargées qu’elles en deviennent quasiment illisibles.
On pense, entre autres, à ces pages sur les « records » des différents continents où une pléthore de couleurs criardes se disputent notre attention. On pense aussi à ces cartes topographiques où l’identification des chaînes montagneuses est difficile, par exemple. Ou encore à ces informations supplémentaires ajoutées tout en bas des pages, et qui sont parfois difficiles à lire.
Si, dans l’ensemble, le guide est réussi – il regorge certainement d’informations, y compris des choses qu’on aurait de la difficulté à colliger « à la main », même en s’y connaissant en références en ligne –, ces travers font sourciller. Tout comme le fait que les informations datent d’au moins 2016; cela ne pose pas de problème lorsque vient le temps de parler des plus hautes montagnes, mais lorsque l’on parle de l’ALENA, en Amérique du Nord, on en vient à se demander quelles autres données sont maintenant périmées ou inexactes.
L’Atlas du monde – Les pays et les continents en 60 cartes illustrées, paru aux éditions Hurtubise, 155 pages