Dans les régions où les observations d’ours noirs augmentent… les « observations » de Bigfoot augmentent aussi. Plus précisément: pour chaque groupe de 900 ours, il y a un Bigfoot.
D’autres curieux avaient déjà fait de tels exercices comparatifs, mais uniquement pour certains des États de l’Ouest des États-Unis.
L’auteur du nouveau calcul, paru sur la plateforme de prépublication bioRxiv, est parti de l’hypothèse que Bigfoot, ou Sasquatch — une créature de grande taille, poilue, qui marche sur deux pattes — serait souvent confondu avec un autre animal. L’analyste des données Floe Foxon s’est intéressé en conséquence au plus proche suspect, l’ours, en comparant deux bases de données : le nombre d’ours noirs recensés dans diverses régions des États-Unis et du Canada, et le nombre d’observations de Bigfoot —ces dernières étant compilées par l’Organisation des chercheurs de Bigfoot, puisqu’il existe une telle organisation.
Il y aurait corrélation dans l’ensemble des régions étudiées. Encore que, si on veut confirmer cette conclusion, il faudra à présent se demander si les critères d’une « observation crédible » de Bigfoot font consensus.