La physique peut servir à beaucoup de choses. Par exemple, déterminer l’angle par lequel le pipi des hommes tombe dans l’urinoir… ou éclabousse à côté.
Une équipe de l’Université de Waterloo, en Ontario, présentait cette semaine en congrès les résultats de tests de laboratoire visant à déterminer « l’angle idéal » pour minimiser les éclaboussures —et du coup, pour concevoir l’urinoir idéal dont les formes intercepteraient les dites éclaboussures.
Selon le magazine New Scientist, qui a eu vent de la chose, cette recherche tend en effet vers de nouveaux types d’urinoirs, à la géométrie différente : une forme plus allongée vers le haut (le deuxième urinoir à partir de la droite sur l’image ci-haut), basée sur ce que la physique nous apprend de la façon dont les gouttelettes se comportent. « Notre nouveau concept d’urinoir gardera les salles de bain plus propres et réduira le travail, l’eau et les produits chimiques requis pour le nettoyage », affirment-ils.
Pour quiconque se poserait la question: les chercheurs n’ont pas eu à passer des heures dans les toilettes publiques à filmer les usagers. Ils se sont basés à la fois sur des analyses menées dans le passé sur la façon dont les chiens urinent, et sur des expériences en laboratoire impliquant des jets d’eau dirigés sur différents urinoirs-tests.
Pour les amateurs de géométrie : l’angle optimal pour avoir le moins d’éclaboussures est d’environ 30 degrés.