Le rétablissement va bon train pour le secteur canadien du tourisme. Selon une note d’information publiée par Statistique Canada, si l’on constate un sixième mois consécutif de rétablissement de l’activité dans ce secteur économique important, ladite activité est toujours inférieure du tiers par rapport à son pic, en 2019.
Comme le précise l’agence fédérale, les données les plus récentes à propos de l’activité touristique datent de novembre dernier; il y a fort à parier, mentionne-t-on, que les assouplissements à venir, alors que plusieurs provinces abandonnent progressivement les restrictions sanitaires, pourraient entraîner une reprise encore plus forte des entreprises du secteur.
Déjà, les assouplissements survenus l’été dernier et au début de l’automne ont eu des répercussions positives pour l’industrie, lorsqu’est venu le temps de « tirer le portrait » au secteur touristique, en novembre. Et il est aussi vrai, à l’inverse, que l’apparition du variant Omicron, avec sa nouvelle vague de fermetures, a elle aussi eu un impact sur le tourisme.
Quoi qu’il en soit, certaines mesures n’ont pas changé: tous les voyageurs internationaux pleinement vaccinés peuvent continuer d’arriver au Canada, parallèlement à une augmentation du taux de vaccination dans l’ensemble du pays. « Cela est allé de pair avec une croissance économique généralisée en novembre, qui a compris une hausse des services d’hébergement (+7,1 %), en raison principalement de l’augmentation de l’activité dans l’hébergement des voyageurs, et une hausse des services de restauration et des débits de boissons (+2,0 %) », précise Statistique Canada.
Et malgré les aléas des variants et des mesures sanitaires imposées, puis enlevées, puis potentiellement réimposées, le secteur touristique a de beaux jours devant lui. En mais 2021, suite à une troisième vague particulièrement virulente, l’industrie fonctionnait à 68,5 % sous son niveau de 2019. Ce sont ensuite six mois de croissance ininterrompu qui ont été enregistrés.
L’agence fédérale vient aussi scinder l’activité touristique en deux: celle imputable aux Canadiens, qui était en baisse de « seulement » 21,1 % par rapport à 2019, en novembre dernier, et celle imputable aux voyageurs étrangers, qui commençait à peine à reprendre du poil de la bête, avec l’ouverture des frontières à l’automne. Au moment de récolter les données, cet aspect de l’industrie touristique ne représentait qu’environ 40 % de son pic de 2019, pour des raisons évidentes.