Lorsque vient le temps de se procurer un ordinateur, il convient toujours de se poser trois questions: de bureau ou portable? Que veut-on accomplir comme tâches? Quel est notre budget? En ce sens, si l’on cherche une machine portative, qui permettra d’accomplir du travail de bureau traditionnel, voire de se divertir sans trop de problèmes, le tout sans devoir vendre un rein, le Chromebook 317 d’Acer s’avère une option intéressante.
Bien sûr, qui dit Chromebook dit aussi ordinateur qui ne servira certainement pas à jouer aux jeux les plus récents, ou à effectuer du montage vidéo. D’abord, parce que Chrome OS, le logiciel d’exploitation utilisant l’environnement Google, ne saurait sans doute que faire d’une demande d’installation pour le dernier Tomb Raider, par exemple, mais aussi parce que la carte graphique intégrée, fût-elle capable de respecter la norme UHD, rendrait probablement l’âme tout juste avant de se mettre à fondre.
Cela étant dit, puisque l’habit ne fait pas le moine, ce n’est parce que la nouvelle proposition d’Acer ne permet pas de miner de la cryptomonnaie – heureusement, d’ailleurs! – que l’on doit d’emblée rejeter la possibilité que l’appareil puisse servir. Avec sa pile disposant d’une autonomie flirtant avec les 10 heures, sa connectivité Wifi 6, ou encore son écran de 17,3 pouces, le premier du genre sur un appareil Chromebook, ou encore sa coque en aluminium brossé, le modèle 317 est efficace et design.
Et même s’il est équipé d’un processeur Celeron, la légèreté et l’agilité de Chrome OS font en sorte que non seulement l’ordinateur démarre généralement en moins de 10 secondes, mais que la grande majorité des opérations s’effectuent très rapidement. Pourquoi exagérer, après tout, si l’on n’utilise pas Windows, mais plutôt un système d’exploitation conçu pour utiliser peu de ressources.
Certes, il est toujours possible de se tourner vers le sempiternel gag voulant que Chrome, le navigateur justement utilisé dans Chrome OS, dévore plus rapidement la mémoire vive que Saturne n’a englouti ses enfants, et s’il est vrai que l’on peut commencer à sentir une certaine lenteur après avoir ouvert plusieurs onglets « gourmands », comme TweetDeck, mais dans l’ensemble, les performances sont à la hauteur des attentes.
Saluons aussi les bons coups, qui sont assez nombreux: d’abord, le clavier surprend par sa robustesse et sa solidité, au contraire de tant de claviers d’ordinateurs portables qui donnent l’impression d’appuyer dans le vide, ou qui n’offrent aucune rétroaction tactile.
Ensuite, quatre ports USB, dont deux de type USB-C, en plus d’un lecteur de carte MicroSD, sont disponibles pour connecter des périphériques, ou encore ajouter de l’espace de stockage aux 64 gigaoctets disponibles selon le modèle testé.
Enfin, en ouvrant l’écran, on fait bouger son extrémité arrière, qui agit ensuite comme un léger appui permettant de surélever quelque peu l’appareil. Les petites choses, encore et toujours les petites choses…
Va-t-on immédiatement se débarrasser de son portable de jeu, par exemple, ou de son ordinateur de bureau, en faveur du Chromebook 317 d’Acer? Probablement pas. Mais à 549 $, selon le site web du fabricant, l’appareil représente un équilibre fort intéressant entre le prix, la fonctionnalité, la portabilité, l’autonomie et le design. Et pour cela, il pourrait tout à fait être une option viable pour des tâches de bureau, ou encore pour de la navigation en ligne de base, avec du temps passé sur les réseaux sociaux, ou encore sur Netflix, par exemple.