Des experts croient qu’il faut cesser d’utiliser l’expression « attaque de requin ». L’objectif : rendre l’animal plus sympathique à nos yeux.
Selon le Sydney Morning Herald, les autorités du Queensland et de la Nouvelle-Galles-du-Sud en Australie n’utiliseront plus l’expression « attaque de requin » dans leurs communications. Ils privilégieront plutôt les mots « incidents », « interactions » ou « rencontres » pour parler des événements impliquant un humain et un requin. Cette tendance s’implanterait aussi aux États-Unis depuis une dizaine d’années, rapporte le New York Times.
Selon les experts, ce vocabulaire serait plus exact. En effet, plus du tiers des rencontres entre un humain et un requin ne causent aucune blessure. Dans la majorité des autres cas, il s’agit de morsures mineures, souvent dues à des comportements humains inappropriés.
Les scientifiques soulignent que l’image du requin mangeur d’humains ne correspond pas à la réalité. L’utilisation d’un langage sensationnaliste entretient la peur et pourrait nuire aux efforts de conservation pour protéger l’animal. La population de requins est en effet en diminution depuis les années 1970.