Les amateurs de hockey aiment les statistiques et les records, mais celui-là, les Montréalais ne l’avaient pas vu venir: mercredi dernier, au moment du 2e match des demi-finales entre Montréal et Las Vegas, il faisait 45 degrés à Las Vegas, un nouveau record de température… non pas pour cette ville, mais pour un soir de match de la Ligue nationale de hockey.
Il faut dire que Las Vegas est une ville plantée en plein désert, de sorte que le record allait être battu tôt ou tard: en fait, le record absolu à Las Vegas est de 47 degrés, atteint à quatre reprises dans l’histoire récente. Et les 45 degrés pour un match de la LNH pourraient être battus un jour, considérant que l’intense vague de chaleur qui frappe actuellement l’ouest des Etats-Unis se répétera souvent dans le futur, réchauffement climatique oblige. Et le désert en question est lui-même dans la liste des trois ou quatre régions aux moyennes de températures les plus élevées du continent.
À l’autre bout du monde, on a toutefois fait mieux. Dans la péninsule arabique, le sultanat d’Oman a enregistré mercredi une température de 51,6 degrés, battant un nouveau record pour ce pays. Il reste toutefois un petit effort pour atteindre le record homologué de 54,4 degrés, enregistré le 16 août 2020 dans la Vallée de la mort, aux États-Unis — qui est, incidemment, à moins de 200 kilomètres de Las Vegas.