Dans un petit village de la côte est américaine, une jeune femme autrefois incapable de s’exprimer retrouve soudainement l’usage de la parole, et se met à prophétiser le retour de Marie, la mère du Christ. Mais derrière cette apparence de miracle, se cache une terrifiante menace…
Réalisé et scénarisé par Evan Spiliotopoulos, qui signe aussi les scripts de la reprise de Charlie’s Angels, notamment, et de la nouvelle version de Beauty and the Beast – et produit par Sam Raimi, l’un des maîtres de l’horreur –, The Unholy s’inspire de la longue relation entre l’Église et les actes de violence pour mettre de l’avant l’histoire de Gerry Fenn, « journaliste » abonné aux tabloïds qui a inventé une histoire de toute pièce, il y a une décennie, et qui est depuis condamné aux publications peu ou pas du tout recommandables.
En tentant de débusquer un bon sujet, voilà que notre journaliste âgé et alcoolique (joué par Jeffrey Dean Morgan, mieux connu pour Watchmen et The Walking Dead) tombe sur une petite poupée enterrée dans un champ, au pied d’un arbre peu rassurant. Et c’est en fracassant ladite poupée qu’il réveillera Satan lui-même, qui prendra possession d’une jeune femme pendue et brûlée vive 145 ans auparavant.
Cette puissance maléfique, c’est justement celle qui s’emparera de notre jeune adulte à l’époque contemporaine. Nos héros parviendront-ils à stopper les forces du Mal?
De facture tout à fait classique, The Unholy se démarque principalement des autres films du genre grâce à sa distribution. Non seulement M. Dean Morgan semble bien s’amuser, mais il est bien épaulé par William Thomas Sadler (Deep Space Nine, Iron Man 3, ou encore The Pacific), qui lui donne la réplique avec un plaisir évident.
Autrement, le film ne révolutionne rien, à l’exception, peut-être, de quelques effets spéciaux réussis, dont l’encre du texte de la Bible qui fond sous l’effet de la chaleur infernale.
Pour les amateurs d’horreur, et plus spécialement de films qui ne sont ni vraiment mauvais, ni vraiment fantastiques, The Unholy représente un divertissement bien sympathique. Pour les autres, eh bien, peut-être fallait-il simplement occuper une soirée libre? Rien de mal à se laisser tenter, de temps en temps… Il y aura bien toujours quelqu’un pour nous délivrer du Mal.