Comment peut-on survivre à une apocalypse de morts-vivants? Selon des chercheurs de l’Université de Sheffield, la solution se trouve du côté des mathématiques, dans la foulée d’un projet visant à souligner l’importance des vaccins.
Le projet en question, développé par des étudiants au doctorat en mathématiques, démontre au public comment les mathématiques peuvent être employées dans le cas d’une invasion de zombies pour expliquer la façon dont nous comprenons la dissémination des maladies sur la planète.
Les mathématiciens ont employé un modèle SIR – un modèle épidémiologique – pour démontrer que les tentatives visant à combattre les zombies mèneraient à une augmentation du nombre de personnes infectées. Déployer l’armée fait partie des autres options envisageables, mais le résultat serait le même.
Le modèle SIR s’intéresse aux gens susceptibles d’attraper une maladie, à ceux qui sont infectés, et à ceux qui réussissent à guérir. Par exemple, dans le modèle des zombies, les humains sont les individus susceptibles de tomber malades, les zombies sont les infectés, et les zombies domestiqués sont ceux qui ont guéri.
Se cacher des morts-vivants était le deuxième meilleur choix, ce qui signifie que les humains survivraient plus longtemps s’ils n’étaient pas découverts. Les chercheurs ont ainsi indiqué que la meilleure option serait de domestiquer les zombies, ce qui, dans la vraie vie, serait l’équivalent de la vaccination.
Bien que le projet s’appuie sur une situation imaginaire, les mathématiques sous-jacentes sont largement employées pour aider les scientifiques, les médecins et les professionnels de la santé publique à modéliser et à cartographier la dissémination des maladies.
Les chercheurs ont ainsi employé un modèle mathématique qui sert de référence pour comprendre la contamination chez les populations humaines, agricoles et naturelles. Il est également employé pour calculer le nombre de membres d’une population qui doivent être vaccinés pour empêcher qu’une maladie ne se répande.
Selon le Dr Alex Best, de l’École de mathématiques et de statistiques de l’Université de Sheffield, « les modèles mathématiques utilisés nous permettent d’expliquer des données réelles, d’effectuer des prédictions à propos de futures éclosions ou de mesures de contrôle, et pour mieux comprendre l’environnement naturel ».
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