Partout dans le monde, le nombre de conducteurs ayant atteint (ou dépassé) l’âge de 65 ans augmente rapidement. Il existe donc une urgence, affirment des chercheurs, pour concevoir des véhicules qui sont adaptés à ce groupe d’âge, sur le plan de l’ergonomie, afin de contrer des problèmes physiques et des limitations que l’ont ne retrouve généralement pas chez les gens plus jeunes.
Des travaux publiés dans l’International Journal of Vehicle Design abordent ainsi les principaux obstacles ergonomiques que doivent surmonter les conducteurs du troisième âge, et dont les solutions pourraient améliorer la posture, l’attention sur la route, ainsi que réduire la fatigue au volant.
Trois chercheurs du Malaviya National Institute of Technology de Jaipur, en Inde, ont ainsi classé les besoins ergonomiques des conducteurs plus âgés selon 10 catégories, puis ont interrogé des utilisateurs de la route de cette tranche d’âge. Trois principaux facteurs d’inquiétude ont ainsi été identifiés: les facteurs musculo-squelettiques, les facteurs liés à la sécurité, ainsi que les facteurs portant sur l’interface entre le conducteur et son véhicule.
Diverses fonctionnalités des voitures apparaissent ainsi comme étant de plus en plus utiles, voire essentielles, pour les conducteurs plus âgés qui souhaitent continuer à utiliser leur véhicule le plus longtemps possible: une transmission automatique, qui fait disparaître la nécessité d’installer une transmission et un bras de vitesse; la conduite assistée, les senseurs et caméras aidant au stationnement, l’assistant vocal pour la navigation, des miroirs et fenêtres antireflets, des commandes et jauges faciles à lire, des sièges faciles à ajuster, des portes et un coffre contrôlés à distance, ainsi qu’une technologie d’affichage en réalité augmentée.
Plusieurs de ces fonctionnalités, écrivent les chercheurs, sont déjà offertes en option dans des véhicules de luxe, et il est à prévoir qu’elles se répandent de plus en plus, alors que le marché pour les conducteurs plus âgés continuera de croître.
Bien sûr, mentionnent encore les scientifiques, il faut aussi envisager un avenir où les voitures autonomes seront légion, elles qui feront disparaître le besoin d’avoir recours à de telles fonctionnalités, si ce n’est la nécessité d’offrir des sièges confortables.
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